Gaza: aucun signe de répit dans le conflit entre Israël et le Hamas
Le conflit entre Israël et le Hamas à Gaza ne montrait aucun signe de répit lundi, au 14e jour de l'offensive Israélienne sur l'enclave palestinienne, au lendemain de sa journée la plus sanglante et malgré les appels de la communauté internationale à la trêve.
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Le 21 juillet 2014 à 10h30
Modifié le 21 juillet 2014 à 10h30Le conflit entre Israël et le Hamas à Gaza ne montrait aucun signe de répit lundi, au 14e jour de l'offensive Israélienne sur l'enclave palestinienne, au lendemain de sa journée la plus sanglante et malgré les appels de la communauté internationale à la trêve.
Le Conseil de sécurité de l'ONU a appelé dans la nuit à "cesser immédiatement les hostilités" dans la bande de Gaza où plus de 500 Palestiniens ont été tués, dont plus de 140 dimanche, depuis le début de l'offensive israélienne contre la bande de Gaza le 8 juillet. Vingt Israéliens, dont 18 militaires, sont morts. Ce conflit, le plus sanglant depuis 2009 à Gaza, est le 4e entre le Hamas et Israël depuis 2006.
Lundi matin, au moins 9 Palestiniens, dont quatre enfants, ont été tués lors d'un raid aérien israélien à Rafah dans le sud de la bande de Gaza. Les victimes appartenaient toutes à la même famille qui résidait dans la maison visée par l'attaque.
Les corps de 16 Palestiniens tués lors d'un raid aérien israélien ont également été retrouvés lundi dans les décombres d'une maison près de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza. Du côté israélien, les localités situées à proximité de la bande de Gaza ont été mises en état d'alerte lundi matin, selon la radio militaire, et les habitants ont été appelés à ne pas sortir de chez eux.
Sur le front diplomatique, les 15 pays membres du Conseil de sécurité ont demandé dans la nuit, à l'issue de deux heures de consultations à huis clos, un "retour à l'accord de cessez-le-feu de novembre 2012" entre Israël et le Hamas et appelé au "respect des lois humanitaires internationales, notamment sur la protection des civils".
Le président américain Barack Obama, s'inquiétant du "nombre croissant de morts" à Gaza, a indiqué que son chef de la diplomatie John Kerry allait se rendre au Caire lundi, et a dit rechercher un "cessez-le-feu immédiat".
Alors qu'Israël a intensifié dimanche son offensive destinée à neutraliser les capacités militaires du mouvement islamiste Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, en tournée au Proche-Orient a pressé Israël de "faire beaucoup plus" pour épargner les civils.
Il a dénoncé "l'action atroce" de l'armée à Chajaïya, une banlieue à l'est de la ville de Gaza, où plus de 70 Palestiniens sont morts, dimanche. M. Ban doit se rendre lundi au Koweït, deuxième étape de sa tournée qui doit le conduire ensuite au Caire, à Jérusalem, Ramallah et Amman.
"Crime contre l'humanité"
Dans une allocution télévisée, le président palestinien Mahmoud Abbas, qui s'est entretenu à Doha avec Ban Ki-moon, a qualifié le bombardement de Chejaïya de "crime contre l'humanité" dont les auteurs doivent être "poursuivis et punis".
Les raids contre Chajaiya sont les plus meurtriers depuis la guerre de 2008-2009 dans l'enclave palestinienne. "Chejaïya est une zone civile où le Hamas a placé ses roquettes, ses tunnels, ses centres de commandement", a justifié l'armée, "cela fait des jours que nous avons prévenu les civils de Chajaya qu'ils devaient évacuer. Le Hamas leur a ordonné de rester, c'est le Hamas qui les a mis dans la ligne de mire".
Pour l'armée israélienne, la journée de dimanche a été noire également: avec 13 soldats de la brigade d'élite Golani tués, le bilan des militaires morts dans l'offensive monte à 18, un nombre jamais vu depuis la guerre du Liban en 2006. L'armée a aussi comptabilisé au moins 55 blessés.
Deux civils israéliens sont également morts depuis le lancement de l'opération israélienne "Bordure protectrice". La branche armée du Hamas a affirmé dimanche soir avoir enlevé un soldat israélien, déclenchant des manifestations de joie dans les rues de la ville de Gaza. Un rapt qui a été démenti par l'ambassadeur israélien à l'ONU Ron Prosor.
Israël a mobilisé 53.200 hommes sur les 65.000 réservistes autorisés par le gouvernement pour l'offensive sur cette petite bande de terre de 362 km2 où s'entassent dans la misère 1,8 million d'âmes, soit l'une des densités de population les plus fortes au monde. La nouvelle spirale de violence a été déclenchée après le rapt et le meurtre de trois étudiants israéliens en juin, attribués par Israël au Hamas, suivis de l'assassinat d'un jeune Palestinien brûlé vif à Jérusalem.
(Avec AFP)
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Le 21 juillet 2014 à 10h30
Modifié 21 juillet 2014 à 10h30