À l’instar de Rabat, la commune de Casablanca a préparé près de 3.000 notifications de recouvrement adressées aux cafés et restaurants qui n’ont pas payé les taxes locales relatives au débit de boisson et à l’occupation du domaine public. L’annonce a été faite par Nabila Rmili, maire de Casablanca, à l’occasion de la session ordinaire d’octobre du conseil communal, dont la première partie a eu lieu le mercredi 5 octobre.

Selon une étude comparative réalisée avec les données de la Direction générale des impôts (DGI), les cafés et restaurants sous-déclarent à la commune les montants relatifs à ces taxes, a indiqué Nabila Rmili.

Les notifications vont être adressées à travers les arrondissements, juste après le séminaire prévu ce vendredi, qui réunit les présidents des conseils des arrondissements et la maire.

Nabila Rmili a déclaré qu’elle cherchait à améliorer les revenus de la ville, qui n’ont que peu évolué au cours des dernières années. Elle a appelé à l’entraide dans la collecte des taxes locales pour être à la hauteur des attentes des habitants de Casablanca.

Elle a également précisé que la valorisation du domaine public et du foncier appartenant à la ville, ainsi que l’élargissement de l’assiette fiscale, figureront parmi les priorités de son mandat à la tête de Casablanca. Dans ce sens, le bureau du conseil se penche sur de nouvelles taxes susceptibles d’améliorer les revenus de la ville.

Redevance domaniale : à Rabat, des cafés et restaurants menacent de saisir le tribunal administratif