Toutes les places financières émergentes d'Asie, d'Afrique et du Moyen Orient ont reculé en faveur des places historiques qui remontent dans le classement (Paris, Luxembourg, Milan, Madrid). New York reste le numéro 1 mondial, suivie de Londres, Tokyo, Shangai et Singapour.

Casablanca est à la 41e place sur 108 places analysées, reculant de 20 places mais restant la première en Afrique et la 4e au Moyen Orient. L'analyse du rapport montre que la place marocaine a payé le prix de la polémique de fin d'année au sujet des zones grises financières. La notation a été influencée par des éléments de réputation et pas par des éléments relatifs aux instruments mis en place.

Deux sources principales sont en effet combinées pour former la base du classement:

1. les facteurs instrumentaux.

2. les réponses à un questionnaire en ligne (évaluations de professionnels du secteur financier).

Les évaluations provenant des régions Europe de l’Ouest et de l’Amérique latine sont moins favorables que les autres régions. La période d’évaluation s'est achevée le 31 décembre 2019, au moment où le focus médiatique portait sur les exigences de l’OCDE et les polémiques autour de la liste grise qui ont porté préjudice à la réputation de la place casablancaise. Seules les évaluations reçues de la région Moyen Orient - Afrique, étaient aussi bonnes ou meilleures que celles de l'édition précédente.

L’ensemble des centres financiers africains ont reculé dans le classement, à l’exception de Nairobi qui gagne une place:

-Maurice : #64 (vs 40)

-Cape Town : #80 (vs 63)

-Johannesburg #85 (vs 81)

-Nairobi #87 (vs 88).