Foot. Maroc-Angola (1-0). Première réussie pour Brahim Diaz et Eliesse Ben Seghir

Le succès étriqué (1-0) de l’équipe nationale face à l’Angola, vendredi 22 mars, a mis en lumière les qualités de Brahim Diaz, Eliesse Ben Seghir et Soufiane Rahimi. Chacun dans son style distinctif, les trois internationaux ont insufflé une nouvelle dynamique offensive, même si le manque d’efficacité persiste.

Foot. Maroc-Angola (1-0). Première réussie pour Brahim Diaz et Eliesse Ben Seghir

Le 23 mars 2024 à 7h03

Modifié 23 mars 2024 à 7h03

Le succès étriqué (1-0) de l’équipe nationale face à l’Angola, vendredi 22 mars, a mis en lumière les qualités de Brahim Diaz, Eliesse Ben Seghir et Soufiane Rahimi. Chacun dans son style distinctif, les trois internationaux ont insufflé une nouvelle dynamique offensive, même si le manque d’efficacité persiste.

Le Maroc a repris sa marche en avant après la désillusion de la dernière Coupe d’Afrique des nations. Les hommes de Walid Regragui ont disposé de l’Angola (1-0), vendredi 22 mars, sur la pelouse du stade Adrar à Agadir, au bout d’une rencontre qu’ils ont dominée mais sans réussir à retranscrire leur supériorité au tableau d’affichage. 

Si les nouveaux venus n’ont pas déçu, c’est un revenant qui a aidé l’équipe nationale à se sortir du piège tendu par l’Angola. Certes, Soufiane Rahimi n’a pas mis le ballon au fond du filet, mais par sa présence et son excellent placement sur un centre de Yahya Attiat Allah, a poussé le défenseur adverse, David Karmo, à envoyer le ballon dans ses propres filets (72’). 

Dans ce face à face où il y a eu trop de fautes et peu d’occasions nettes de part et d'autre, le principal intérêt résidait dans l’incorporation de Brahim Diaz et Eliesse Ben Seghir dans le onze de départ. Pour ce faire, le sélectionneur national n’a pas modifié son système de jeu. Ce sont plutôt l’animation et les mouvements des attaquants qui ont subi des changements. 

Brahim Diaz et Eliesse Ben Seghir ont multiplié les permutations

Concrètement, Brahim Diaz était en position de milieu relayeur gauche au sein du 4-3-3 mis en place par Walid Regragui. A ses côtés, dans un poste d’ailier gauche, Eliesse Ben Seghir a stupéfait les spectateurs par sa fraîcheur et sa qualité technique. Cela dit, les positions des deux néo-internationaux n’étaient pas figées. 

A l’instar de Hakim Ziyech, le monégasque et le madrilène ont énormément permuté et dézoné. Bien que l’attente suscitée par son arrivée en grande pompe, l’a parfois amené à trop en faire et à déjouer, l’activité incessante de Brahim Diaz dans l’entrejeu a vampirisé l’attention des adversaires et donné plus de liberté à ses coéquipiers.

En premier lieu, Azzedine Ounahi, qui a eu davantage de temps et d’espace pour exploiter sa vista et sa qualité de passe, notamment lorsqu’il a trouvé en profondeur Ayoub El Kaabi (3’). L’avant-centre du club grec Olympiakos, qui a été devancé par le gardien adverse sur cette action, n’a pas réglé les problèmes d’efficacité de l’équipe nationale, mais il a énormément pesé sur la défense adverse. 

C’est encore lui qui a été à la réception d’un centre au cordeau de Eliesse Ben Seghir, sans pour autant réussir à cadrer sa tête (20’). Après un début de match timide, le droitier de 19 ans a fait étalage de ses qualités d'élimination, en se montrant de plus en plus entreprenant au fil de la rencontre.

Les dribbles déroutants de Ben Seghir ont fait mal à son adversaire direct. Il était déjà à l’origine de la première occasion des Lions de l'Atlas, en trouvant magistralement Brahim Diaz en plein cœur de la surface de réparation (16’). Mais le madrilène a vu sa frappe repoussée par les défenseurs angolais.  

L’arrière garde des quart de finalistes de la dernière édition de la Coupe d’Afrique des nations n’a pas non plus été en mesure d'intercepter la passe laser de Hakim Ziyech vers Ayoub El Kaabi (40’). Un modèle de précision et de créativité dont n’a pas su profiter l’ancien pensionnaire du Wydad de Casablanca. 

Confirmant ainsi un mal qui ronge l’équipe nationale depuis plusieurs mois, à savoir, son incapacité à concrétiser ces temps forts. Puisque sur les 18 tirs tentés par El Kaabi et ses coéquipiers, seulement 4 ont trouvé le cadre. Des tentatives dont les plus dangereuses ont coïncidé avec l’entrée de Soufiane Rahimi à l’heure de jeu. 

Des brèches en défense à colmater

L’attaquant d’Al Ain (EAU) est apparu très en jambes, dans la lignée de ses dernières prestations en club. D’abord lancé dans un rôle d’avant-centre, il n’a pas lésiné sur les efforts et les courses. Combatif, Soufiane Rahimi a fait preuve d’agressivité et d’abnégation. En atteste l'ouverture du score. 

Le meilleur buteur de la Ligue des champions asiatique, avec huit réalisations, a également été audacieux dans ses choix et s’est montré dangereux à plusieurs reprises, comme sur sa tentative de demi-volée, qui a frôlé le cadre de Adilson da Cruz, consécutive à une touche rapidement jouée (80’).

Au-delà de son implication dans le but de la victoire, Soufiane Rahimi a réalisé une prestation aboutie, au point de nourrir quelques regrets sur son absence lors de la CAN 2023, tant son profil est aussi rare que précieux face à ce type d’adversaire. En revanche, on regrettera beaucoup moins plusieurs séquences défensives où les Marocains se sont montrés fragiles. 

A force de demander à ses joueurs offensifs de permuter, Walid Regragui prend le risque que son équipe perde sa structure. En conséquence, à la perte du ballon, les mécanismes de protection, à l’image du marquage préventif, sont plus difficiles à mettre en place.  Résultat, la défense marocaine a été prise à défaut à plusieurs reprises dans son dos.

Face à des attaquants d’un autre calibre, l'issue n’aurait pas été la même, même si Mabululu a failli ouvrir le score sur une tête croisée qui a frôlé les cages de Yassine Bounou (13’). La faute non seulement au manque de coordination entre les défenseurs centraux mais aussi à l’apathie du milieu de terrain marocain, puisque c’est le défenseur central adverse qui s’est avancé balle au pied au-delà de la ligne médiane pour servir son avant-centre. 

Il faut dire que les Lions de l’Atlas n’ont pas l’habitude de défendre à quatre au milieu de terrain. C’est l’une des conséquences de l’arrivée de Brahim Diaz. En phase défensive, les Marocains se sont déployés en 4-4-2 plutôt qu’en 4-1-4-1, avec Brahim Diaz à la hauteur de l’avant-centre.  

Une option tactique dont l'intérêt est de dissimuler les lacunes défensives de Brahim Diaz, mais qui doit être davantage travaillée. Au même titre que l’association de Nayef Aguerd et Abdel Abqar, en défense centrale. Le match contre la Mauritanie, le mardi 26 mars, tombe à pic. 

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