Le Maroc passe à une autre étape dans la gestion des conséquences du séisme
Après la recherche, les secours et les soins, le Maroc entame une nouvelle étape, marquée par des actions urgentes telles que le relogement temporaire ou la prise en charge des orphelins, et des actions à moyen terme telles que la reconstruction permanente et la mise à niveau des zones impactées.
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Rédaction Medias24
Le 15 septembre 2023 à 12h15
Modifié 15 septembre 2023 à 13h41Après la recherche, les secours et les soins, le Maroc entame une nouvelle étape, marquée par des actions urgentes telles que le relogement temporaire ou la prise en charge des orphelins, et des actions à moyen terme telles que la reconstruction permanente et la mise à niveau des zones impactées.
Visibilité. Deux événements importants sont survenus jeudi 14 septembre.
Le premier porte sur les décisions annoncées à l’issue de la réunion de travail présidée par le Roi. Six jours après le séisme, l’exécutif a travaillé vite et le Roi a montré la voie : relogements temporaires, relogements permanents, aides financières aux ménages sinistrés, prise en charge des orphelins en tant que pupilles de la nation, programme ambitieux pour la mise à niveau de ces zones.
Le communiqué du cabinet royal qui a sanctionné cette réunion comporte des indications qui vont au-delà de l’objectif quantitatif : le relogement d’urgence doit comporter les commodités ; résister au froid et aux intempéries ; équité et écoute permanente des besoins des populations concernées ; respect du patrimoine de la région ; respect de la dignité des populations. La réponse à venir doit être "forte, rapide et volontariste".
La reconstruction doit de son côté être accompagnée d’une "mise à niveau générale des régions touchées, aussi bien en termes de renforcement des infrastructures que de rehaussement de la qualité des services publics".
On attendra avec intérêt ce programme de mise à niveau qui nécessitera probablement plusieurs milliards de dirhams d’investissements et dont on espère une dynamique sociale, économique et inclusive pour les cinq provinces concernées. Cette région va certainement connaître une transformation historique.
Dons. Le deuxième événement de la journée est financier. Mercredi et jeudi, nous avons relevé beaucoup d’échanges sur cette question au sein du secteur privé. Les entreprises membres étaient d’ailleurs relancées par la CGEM pour les dons. L’ordre du jour était de passer des dons en nature aux dons financiers. Selon nos estimations, les dons reçus ou annoncés jusqu’à mercredi soir étaient d’environ 700 millions de DH.
Dans la soirée du jeudi, le don du Roi Mohammed VI de 1 milliard de DH a donné le ton, de même que celui de Bank Al-Maghrib (1 milliard). Il faudra s’attendre à des annonces dans la journée. Pour suivre le fil des dons, cliquer ici.
Bilan. Le jeudi a été la première journée sans nouveau bilan des victimes. Selon des sources non officielles, le nombre de blessés hospitalisés a beaucoup baissé.
En six jours, un travail de titan a donc été effectué. Travail de titan en raison de l’éparpillement et de l’enclavement, ainsi que du nombre de localités concernées. La superficie la plus impactée s’étend sur au moins 40.000 km², l’équivalent d’un petit pays.
Solidarité. L’une des principales conclusions de cette catastrophe naturelle sans précédent concerne les particuliers victimes de leur enthousiasme et de leur empathie. Il aurait été préférable de confier ses dons en nature à des associations ou organismes organisés pour les distribuer, tels que le Fonds Mohammed V ou la Banque alimentaire.
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