Casablanca : Maâzouz déterminé à doter la métropole d’une infrastructure de traitement des déchets
Intervenant comme panéliste lors de la conférence annuelle organisée par CDG Invest ce mardi 9 mai à Rabat, sur le thème "Opportunités et perspectives des PPP au Maroc", le président du conseil régional de Casablanca-Settat est revenu sur les secteurs prioritaires de la première région économique du Royaume.
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Momar Diao
Le 10 mai 2023 à 16h50
Modifié 10 mai 2023 à 16h57Intervenant comme panéliste lors de la conférence annuelle organisée par CDG Invest ce mardi 9 mai à Rabat, sur le thème "Opportunités et perspectives des PPP au Maroc", le président du conseil régional de Casablanca-Settat est revenu sur les secteurs prioritaires de la première région économique du Royaume.
Les régions du Maroc abritant une forte population, à l’instar de la région Casablanca-Settat (7,5 millions d’habitants), doivent faire face à l’augmentation des besoins en infrastructures et en services divers. L’équation est d’autant plus complexe que les régions dotées de la compétence de développement économique, par la loi, disposent de ressources financières limitées provenant en quasi-totalité des transferts de l’Etat (à hauteur de 95% avec un plafonnement de 10 MMDH par an).
Intervenant comme panéliste lors de la conférence annuelle organisée par CDG Invest ce mardi 9 mai à Rabat, sur le thème "Opportunités et perspectives des PPP au Maroc", Abdellatif Maâzouz a déclaré que, dans l’optique d’impulser le développement économique, les régions doivent investir dans le foncier. Cela permettra de créer des zones d’activité économique pour faciliter l’accès des PME à ce facteur de production clé. De l’avis du président du conseil de la région Casablanca-Settat, outre le digital et la mobilité, l’eau et la protection de l’environnement constituent des secteurs hautement prioritaires pour le territoire qu’il préside.
"Nous voulons aussi impliquer le secteur privé dans le traitement des eaux usées au niveau de notre région", a indiqué l’ex-ministre, lequel a fait une révélation de taille. "Au chapitre de l’environnement, je me battrai jusqu’au dernier centime pour que la nouvelle décharge de Casablanca ne soit pas structurée autour du système de l’enfouissement, moins cher sur le plan financier mais très coûteux à terme sur les volets environnemental et de la santé publique. La métropole doit avoir une infrastructure de traitement et de valorisation des déchets, laquelle nécessite un investissement conséquent". Il soutient que, dans les domaines vitaux de l’eau et l’environnement, les considérations financières doivent être reléguées au second rang.
Une zone d'activité économique avec la BCP, opérationnelle dans quelques jours
Maâzouz est formel : la question de la mobilité dans la métropole casablancaise est en partie résolue grâce au PPP, qui permet de transporter les Casablancais dans des bus neufs, moins polluants que les anciens véhicules. Il a également révélé qu’un partenariat avec le Groupe Banque Populaire avait permis la réalisation d’une zone d’activité économique au niveau de la région, qui devrait être opérationnelle dans les jours à venir. "Cette initiative sera un bel exemple de réussite en la matière", prédit le président de région.
Selon lui, il existe au niveau régional plusieurs opportunités d’affaires pour le secteur privé, notamment dans les secteurs susmentionnés. L’ancien ministre a également confié que la région Casablanca-Settat œuvrait avec la CDG - entité publique forte d’une solide expertise en matière de PPP - à l’élaboration d’un modèle de PPP adapté aux besoins locaux et au système de fonctionnement. "L’objectif de la collaboration avec la CDG étant d’accélérer le rythme de réalisation des projets à même de contribuer à la création d’emplois à l’échelle régionale", assure t-il.
Notons que pour la réalisation du nouveau marché de gros (plateforme intégrée) et d’un futur complexe d’exposition et de conférences, le conseil régional mise sur l’implication du secteur privé.
"Pour la construction de l’infrastructure d’exposition et de conférences, il y a une file d’attente importante d’opérateurs privés ayant manifesté leur intérêt. C’est dire la rentabilité du projet qui générera également des ressources financières additionnelles pour la région", révèle Maâzouz, adepte du win-win partnership entre le public et le privé. Le président de la région a également fait savoir que dans le cadre d’une approche programmatique, sera lancé un appel à manifestation d’intérêt, destiné au secteur privé et aux associations structurées. L’initiative a pour objet le déploiement d’un programme d’exploitation de tous les sites culturels existants, afin de pallier la carence d’animation culturelle dans la région qui compte 154 communes.
Au final, il faut s’attendre à un foisonnement de PPP dans les collectivités territoriales autorisées à recourir à ce type de contrat, avec la publication en août 2022, au Bulletin officiel, du décret n° 2.21.349 relatif aux contrats de partenariat public-privé.
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