A Madrid, le Maroc tenu en échec par le Pérou (0-0)
Malgré sa domination, l’équipe nationale n’a pas réussi à ébrécher la solide défense péruvienne (0-0), ce mardi 28 mars au Cívitas Metropolitano, à Madrid. A défaut de l’emporter, les hommes de Walid Regragui ont réussi à garder leur cage inviolée pour la première fois depuis trois matchs.
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Chady Chaabi
Le 28 mars 2023 à 21h45
Modifié 29 mars 2023 à 13h10Malgré sa domination, l’équipe nationale n’a pas réussi à ébrécher la solide défense péruvienne (0-0), ce mardi 28 mars au Cívitas Metropolitano, à Madrid. A défaut de l’emporter, les hommes de Walid Regragui ont réussi à garder leur cage inviolée pour la première fois depuis trois matchs.
Trois jours après sa victoire historique face au Brésil, le Maroc n’a semble-t-il pas eu le temps de trouver les jambes, concédant un match nul (0-0) contre une modeste sélection péruvienne, ce mardi 28 mars, sur la pelouse du Cívitas Metropolitano, l’antre de l’Atlético de Madrid.
L’histoire de ce match quelque peu ennuyeux, qui ne restera pas dans les annales du football marocain, se résume à deux mi-temps aux physionomies égales. D’abord, le premier acte, joué sur un rythme lancinant, a tout juste été éclairé par deux occasions.
La première est intervenue à la 19’, consécutive à un jeu à trois sur le côté droit de l’attaque marocaine, suivi d’un décalage de Hakim Ziyech en direction de Noussair Mazraoui. Le Bavarois a trouvé Youssef En-Neysiri au premier poteau. Mais la subtile déviation de l’avant-centre a été repoussée en corner par le portier péruvien.
Signe des difficultés d’approche, au cœur d’une défense péruvienne autrement plus dense et agressive que celle du Brésil, l’autre situation marocaine la plus dangereuse est venue d’une frappe lointaine de Hakim Ziyech (37’). Mais la tentative du gaucher est passée de justesse au-dessus de la cage de Pedro Galesse, le gardien d’Orlondo City, en MLS.
Entre-temps, le Onze national, orphelin de Azzedine Ounahi, Soufiane Boufal et Achraf Hakimi, s’est cassé les dents contre une solide défense péruvienne et n’a pas fait grand-chose les 55% du temps où il a eu la possession (un seul tir cadré).
Pour ne pas laisser l’occasion à l’arrière-garde adverse de se replier, les Marocains ont toutefois tenté de trouver rapidement Youssef En-Neysiri en profondeur, dès la récupération du ballon. Une mission principalement dévolue à Hakim Ziyech, en mode Quarterback. Mais ses multiples longs ballons ont manqué de précision.
Au retour des vestiaires, c’est une prestation du même acabit qui a été offerte par les 22 acteurs. Si l’on met de côté le milieu offensif du club saoudien d’Al-Hilal, Martín Carrillo, le Pérou, sans idées et d’une rare faiblesse technique, a fait montre d’une stérilité offensive affligeante, tandis que l’équipe nationale a encore une fois eu le ballon entre les pieds sans savoir vraiment quoi en faire.
Hormis lorsque Ziyech a encore une fois décidé de tenter sa chance de loin (73’). On ne voyait pas très bien comment l’équipe nationale aurait pu marquer, compte tenu du désordre et de la lenteur de son jeu, du manque d’initiatives de presque tous, excepté un Bilal El Khannouss omniprésent.
Walid Regragui a lancé plusieurs joueurs, sans succès
Zakaria Aboukhlal et Abdessamad Ezzalzouli ont quelque peu joué à l’arrêt, oubliant de faire des appels en diagonale pour perturber la défense adverse, et gênés par des prises à deux systématiques. Peu aidés par des latéraux, Yahya Attiat Allah et Noussair Mazraoui, souvent auteurs d’appels à contretemps.
Pour transformer le manque d’allant offensif de son équipe face aux lignes resserrées des Péruviens, Walid Regragui a lancé plusieurs joueurs, sans succès. Plus en vue, Abdelhamid Sabiri, Soufiane Boufal et Anass Zaroury n’ont pas réussi à changer la physionomie d’une rencontre destinée à s’achever sur un score nul et vierge.
Les rares motifs de satisfaction résidaient dans la charnière centrale (Aguerd-Saïss), encore une fois extrêmement performante, et l’activité incessante de Sofyan Amrabat en position de sentinelle devant la défense. Pour le reste, ce fut une soirée oubliable, entachée de l’expulsion de Sofiane Boufal suite à une réaction épidermique de l’ailier marocain, conséquence d’un mauvais geste du défenseur Carlos Zambrano, lui aussi renvoyé au vestiaire.
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