Ricardo Mourinho Félix : “En 2022, la BEI a injecté plus de 381 millions d’euros dans l’économie marocaine”

Financements de projets, appui aux PME, énergies renouvelables… Dans cet entretien, le vice-président de la Banque européenne d’investissement au Maroc, Ricardo Mourinho Félix, revient sur les réalisations de la Banque dans le Royaume, ses priorités et ses projets.

Ricardo Mourinho Félix, vice-président de la Banque européenne d’investissement au Maroc.

Ricardo Mourinho Félix : “En 2022, la BEI a injecté plus de 381 millions d’euros dans l’économie marocaine”

Le 22 février 2023 à 13h53

Modifié 22 février 2023 à 15h52

Financements de projets, appui aux PME, énergies renouvelables… Dans cet entretien, le vice-président de la Banque européenne d’investissement au Maroc, Ricardo Mourinho Félix, revient sur les réalisations de la Banque dans le Royaume, ses priorités et ses projets.

Ce mercredi 22 février, la Banque européenne d’investissement (BEI) a fait le point sur son activité au Maroc. Au cours des cinq dernières années, elle a mobilisé 2,5 milliards d’euros pour accompagner le développement du Royaume.

Environ 40% de ses financements ont concerné les petites et moyennes entreprises (PME) et l’industrie, 20% les énergies renouvelables, 19% le transport durable, 16% la santé et l’éducation.

En 2022, la BEI a injecté plus de 381 millions d’euros dans l’économie marocaine, dont 50% dédiés à des projets structurants dans l’environnement, les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique.

L’année dernière a également été marquée par le financement de l’Office national des chemins de fer (ONCF) avec un prêt de 200 millions d’euros. Il s’agit du premier projet signé dans le cadre du Partenariat Vert avec le Royaume du Maroc.

Médias24 a échangé avec Ricardo Mourinho Félix, vice-président de la BEI, sur ces réalisations et sur les perspectives de son action au Maroc.

La BEI poursuivra sa mobilisation en 2023 sur des secteurs prioritaires pour le Royaume, comme le Pacte vert, notamment en matière de biodiversité, d’environnement et de gestion de l’eau.

Médias24 : La BEI, c’est plus de 7 milliards d’euros de financement pour le Maroc à travers une centaine d’opérations sur les vingt dernières années. Comment décrivez-vous la relation entre la BEI et le Maroc ?

Ricardo Mourinho Félix : Je souhaiterais d’abord souligner que le Maroc est le deuxième bénéficiaire des financements de la BEI dans la région sud-méditerranée au cours des dernières années.

Depuis longtemps, comme principal bailleur de fonds, la BEI a un partenariat de grande qualité avec le Royaume du Maroc : depuis 2017, nous avons ainsi consacré 2,5 milliards d’euros d’investissements pour financer des projets à fort impact répondant aux priorités économiques du Royaume.

La relation entre la BEI et le Maroc est historique, forte et durable. Depuis plus de vingt ans, la BEI accompagne le Maroc sur des projets structurants tels que l’approvisionnement en eau, l’assainissement, les infrastructures de transport et d’énergie, l’éducation et l’appui aux PME.

Nous travaillons en étroite collaboration avec les autorités marocaines publiques et des entreprises privées pour garantir que les projets financés répondent aux besoins réels du pays et de sa population. Nous avons également travaillé avec des partenaires locaux et les autres bailleurs de fonds présents au Maroc, afin d’assurer la durabilité et l’efficacité des projets.

Nous sommes fiers de notre contribution au développement économique et social du Maroc. Nous continuerons à travailler en étroite collaboration avec les autorités marocaines pour soutenir des projets d’investissement stratégiques pour le pays.

Nous sommes également conscients des défis actuels auxquels le Maroc est confronté, notamment la crise économique et ses impacts sur l’accès au financement des petites et moyennes entreprises. C’est pourquoi l’appui aux PME a représenté environ 40% de notre activité au Maroc de 2017 à 2022.

La relation entre la BEI et le Maroc est assurément solide, et nous poursuivrons notre mobilisation en 2023 sur des secteurs prioritaires pour le Royaume comme le Pacte vert, notamment en matière de biodiversité, d’environnement et de gestion de l’eau. Bien entendu, nous poursuivrons aussi notre appui au développement économique et aux énergies renouvelables.

La PME, une cible prioritaire

- En 2021, un rapport conjoint de la BEI avec la Banque africaine de développement et la Banque européenne pour la reconstruction et le développement a mis en évidence la difficulté des PME marocaines à accéder au financement et à investir. Ce nouveau programme de la BEI peut-il aider à résoudre ce problème ? Et si oui, comment ? 

- En 2021, une analyse inédite de la BAD, de la BEI et de la BERD mettait effectivement en évidence trois grandes difficultés des petites et moyennes entreprises marocaines.

D’abord, le problème d’accès au financement, qui touche principalement les PME. Alors qu’elles représentent 90% des entreprises, l’investissement et la valeur ajoutée se concentrent sur un faible nombre d’entreprises.

Ensuite, le problème particulier des PME agricoles, dans un secteur qui concentre 70% de la population active rurale et 80% de l’emploi.

Enfin, la problématique d’intégration des entreprises marocaines dans les chaînes de valeur mondiales.

Et au Maroc, les PME jouent un rôle peut-être plus important qu’ailleurs dans la dynamique économique. A la BEI, nous avons toujours accordé une importance capitale au développement du secteur privé.

A ce titre, les prêts intermédiés aux PME et aux entreprises de taille intermédiaire (ETI) représentent le principal secteur d’activité de la BEI dans le monde. Nous travaillons avec des partenaires et intermédiaires financiers locaux, comme le CIH à travers un financement de 60 millions d’euros signé en 2021, le CAM avec un programme de 200 millions d’euros signé en 2020 pour les PME agricoles, et plus récemment la BCP via une garantie de financement de 8 millions d’euros. Cette dernière permettra le financement d’un volume d’investissement de l’ordre de 50 millions d’euros pour les PME marocaines exportatrices, permettant ainsi à la BCP de prendre plus de risques.

De plus, la BEI apporte toute son expertise technique et financière en matière de décarbonation, de productivité et de numérisation, dans une optique de renforcement des chaînes de valeur avec l’UE.

Ce vendredi, je donnerai le coup d’envoi d’un nouveau guide sur la décarbonation en partenariat avec la CGEM, dans le cadre du programme "Trade and Competitiveness", cofinancé par l’Union européenne, pour améliorer la compétitivité et l’accès au financement des petites et moyennes entreprises.

Nous sommes aujourd’hui à l’écoute des autorités pour étudier toutes les opportunités et les modalités d’intervention dans le cadre du Fonds Mohammed VI pour l’investissement.

- La BEI a accordé un crédit à l’ONCF de 2,6 milliards de dirhams. Pourquoi a-t-il été inscrit dans le cadre du Green Deal européen ?

- La coopération en matière climatique et de protection de l’environnement a toujours été un axe fondamental du partenariat UE-Maroc.

Concernant ce nouvel investissement avec l’ONCF, j’étais au Maroc le 18 octobre 2022 lors de son annonce, et j’y ai rencontré le matin même le vice-président de la Commission, M. Timmermans, avant la signature du Partenariat vert UE-Maroc.

Derrière le pacte européen, il y a cette philosophie de transformer les défis climatiques et environnementaux en opportunités.

Je tiens à souligner que ce partenariat est le premier conclu dans le cadre de la dimension extérieure du Green Deal européen, concrétisant ainsi les orientations politiques du Nouvel agenda pour la Méditerranée de l’UE et de l’initiative Team Europe.

Cela démontre également toute l’importance que le Maroc accorde à ce partenariat avec sa Contribution nationale déterminée. C’est l’un des pays à avoir constamment affiché des objectifs climatiques ambitieux.

Le lendemain de la signature de ce Partenariat vert, nous annoncions, aux côtés de M. Rabie Khlie, ce contrat de financement de 200 millions d’euros, représentant 80% d’une enveloppe globale de 250 millions d’euros mise à disposition de l’ONCF.

Cet appui financera en particulier des projets du programme national de réhabilitation et de mise à niveau du réseau ferroviaire marocain, comme des infrastructures, des équipements et des ateliers industriels. Il contribuera au renouvellement et à la remise en état de voies, d’ouvrages d’art et d’installations de traction électrique, ainsi qu’à l’amélioration des systèmes de signalisation, de télécommunication et de sécurité du réseau ferroviaire.

Des mesures d’adaptation au changement climatique sont également prévues, comme la mise en œuvre de programmes de protection contre les inondations sur le réseau. La BEI accompagnera l’ONCF pendant toute la durée du trajet pour consolider sa feuille de route d’adaptation au climat.

- Toujours dans le cadre du financement des entreprises et des grands projets, le Fonds Mohammed VI pour l’investissement recherche des partenaires pour atteindre une enveloppe de 45 MMDH. La BEI est-elle intéressée par ce fonds ? Va-t-elle y participer ?

- Nous sommes aujourd’hui à l’écoute des autorités pour étudier toutes les opportunités et les modalités d’intervention dans le cadre de ce fonds.

Je pense que ce fonds produira un effet levier important et permettra d’accélérer le rythme de réalisation de projets structurants.

Son principe d’intervention, à travers des fonds sectoriels, est particulièrement intéressant. Nous mettrons à disposition toute notre expertise en matière d’appui aux PME, de transport vert, d’éducation et d’énergie renouvelable.

20% des financements dédiés aux énergies renouvelables

- L’énergie représente pour l’Europe une question primordiale, notamment au regard du contexte géopolitique actuel. Le Maroc est l’un des pays les plus prometteurs de la région en matière d’énergie renouvelable. Comment la BEI considère-t-elle les opportunités de partenariat entre le Maroc et l’Europe ? Y a-t-il des projets auxquels elle participera à l’avenir ?

- La Banque a toujours suivi avec intérêt les projets d’interconnexion entre le Maroc et l’Europe ; l’objectif étant d’augmenter la capacité de transit des liaisons, de renforcer la sécurité et la fiabilité du réseau intérieur existant.

Nous avons participé, dès 1995, au renforcement de l’interconnexion électrique entre le Maroc, l’Espagne et l’Algérie. Nous avons financé la première interconnexion Maroc/Espagne, puis le doublement de l’interconnexion en partenariat avec l’Office national de l’électricité.

De plus, ces cinq dernières années, nous avons consacré 20% de nos financements aux énergies renouvelables, soit environ 516 millions d’euros, à travers l’éolien, l’hydraulique et le solaire. Tous ces appuis contribuent à l’objectif du Maroc de sécuriser plus de 52% de son mix électrique à partir de sources renouvelables d’ici 2030.

La BEI a toujours suivi avec intérêt les projets d’interconnexion, notamment les modalités de transfert des énergies renouvelables vers l’Europe. Le mémorandum signé pendant la COP27 entre le Maroc et quatre pays européens, dans le cadre de la feuille de route pour le commerce durable de l’électricité, devrait faciliter davantage la mise en œuvre de ces projets.

En septembre dernier, nous avons aussi signé avec l’agence Masen (Agence marocaine pour l’énergie durable, ndlr) un accord de coopération portant sur une subvention de deux millions d’euros, pour évaluer le potentiel éolien offshore du Maroc. La BEI a une importante expérience dans le financement des parcs éoliens en mer en Europe, en l’occurrence au Portugal, en Norvège et en Ecosse.

Enfin, le potentiel d’exploitation de l’énergie solaire pour créer de l’hydrogène est réel au Maroc. La Banque a publié une étude récente, avec l’Alliance solaire internationale et l’Union africaine notamment, qui souligne tous les avantages en matière de sécurité d’approvisionnement, de création d’emplois et de décarbonation.

Nous avons appuyé de nombreux projets d’hydrogène en Europe. Notre portefeuille de conseil représente 45 projets pour plus de 15 milliards d’euros d’investissements.

En tant que banque de l’UE, nous avons apporté une contribution significative aux projets d’hydrogène vert en Europe et pourrions fournir notre expertise dans ce domaine au Maroc.

- Vous avez déjà participé au financement de projets d’énergie verte au Maroc, notamment des centrales solaires Noor. Quel bilan en faites-vous ?

- Ces dix dernières années, la BEI a soutenu de nombreux projets d’énergie renouvelable au Maroc pour un montant total de financement de près d’un milliard d’euros. Nous sommes fiers d’avoir contribué à l’avancement de la transition énergétique dans ce pays, qui est l’un des plus avancés et les plus prometteurs en matière d’énergie renouvelable dans la région.

Tout d’abord, nous avons soutenu les réseaux électriques avec l’ONEE. Cette contribution a été essentielle pour renforcer la capacité de transit des liaisons et augmenter la sécurité et la fiabilité du réseau intérieur existant. Nous avons également soutenu la station de transfert d’énergie par pompage (STEP) d’Abdelmoumen pour la production d’électricité. Cette station utilise une technologie innovante qui permet de stocker l’énergie produite par les éoliennes et les panneaux solaires, pour la restituer lorsque la demande en électricité est élevée.

En 2022, nous avons décaissé 100 millions d’euros dans le cadre du programme éolien global, qui comprend Midelt et Jbel Hdid. Ce programme est une initiative majeure qui vise à développer la production d’énergie éolienne au Maroc. Il comprend également des efforts pour améliorer les infrastructures de transport et l’efficacité énergétique.

Nous avons aussi financé trois des quatre centrales Noor Ouarzazate. Ces centrales solaires sont des projets emblématiques de la transition énergétique au Maroc, produisant de l’énergie propre et renouvelable. Nous sommes fiers de notre contribution à leur réalisation.

Enfin, nous sommes confiants dans la direction que prend le Maroc dans la transition vers les énergies renouvelables, en particulier l’hydrogène vert. En tant que banque de l’UE, nous avons apporté une contribution significative aux projets d’hydrogène vert en Europe et pourrions fournir notre expertise dans ce domaine au Maroc.

Nous sommes convaincus que le Maroc est bien engagé pour atteindre ses objectifs en matière d’énergie renouvelable et serions heureux de continuer à apporter notre soutien pour aider le pays à atteindre ses objectifs ambitieux.

- Quelles seront vos priorités de financement pour le Maroc dans les prochaines années ? 

- Le Maroc a des stratégies dans de nombreux domaines et un Nouveau Modèle de développement qui constitue le cadre de toutes nos interventions.

En tant que Banque de l’Union européenne, notre approche opérationnelle est d’agir en soutien au développement au Maroc, dans une logique de complémentarité et en parfaite ligne avec la coopération UE-Maroc.

Concrètement, nous portons une vision d’investissement à long terme aux côtés de l’UE, pour promouvoir le développement économique durable et l’innovation, et mettre en œuvre les objectifs climatiques de l’UE au Maroc, notamment dans le cadre du Partenariat vert européen.

Nos priorités s’articulent donc naturellement autour de celles du Royaume ; en matière de protection et de développement du capital humain, à travers la santé et l’éducation, deux secteurs qui ont représenté 20% de nos interventions ces cinq dernières années.

Cette année, nous sommes particulièrement attentifs aux priorités du Maroc pour atteindre ses objectifs de développement durable. Parmi ces priorités, nous pouvons en noter quatre.

Tout d’abord, un appui continu aux petites et moyennes entreprises qui constituent le moteur de l’économie marocaine en matière de création d’emplois et d’innovation. Nous soutenons les entreprises exportatrices dans le cadre du programme pour le commerce et la compétitivité, y compris à travers nos prêts intermédiés.

Puis, la biodiversité et l’environnement, qui sont des enjeux cruciaux pour le Maroc. Le pays cherche à renforcer sa résilience et à lutter contre les effets du changement climatique.

Ensuite, la gestion de l’eau, un enjeu majeur pour le Maroc en raison de la rareté de cette ressource dans le pays. Le Maroc cherche à mettre en place des politiques de gestion de l’eau efficaces pour garantir l’accès à l’eau potable pour tous les citoyens.

Enfin, les secteurs de la santé et de l’éducation continueront d’être au cœur de nos priorités, car ils ont un réel impact sur la vie quotidienne des Marocains et des Marocaines. Par ce soutien, nous préparons l’avenir des jeunes.

- Nous connaissons l’intérêt de la BEI pour le financement en lien avec le changement climatique. La Banque va-t-elle financer les projets marocains dans ce domaine, comme les usines de dessalement d’eau par exemple ?

- Le changement climatique a des impacts majeurs sur les populations, notamment en termes d’exode. Pour garantir de meilleures conditions de vie aux populations touchées par ce phénomène, nous devons anticiper ces mouvements de population et mettre en place des solutions adaptées.

L’un des défis majeurs est de garantir un accès à l’eau potable, une question primordiale pour la santé, le développement et le bien-être humain. La BEI possède une grande expertise dans le domaine du dessalement de l’eau et soutient les infrastructures liées à l’eau depuis de nombreuses années au Maroc.

Cependant, il est important de prendre en compte le fait que l’eau est une question globale, qui nécessite une approche intégrée. Le dessalement n’est que l’une des solutions possibles pour répondre aux défis liés à l’eau. D’autres solutions incluent la conservation des bassins versants, la lutte contre les inondations et la réutilisation des eaux usées par exemple. Il est donc important de considérer l’ensemble de ces solutions pour garantir un accès durable à l’eau pour les populations concernées.

Je voudrais saluer l’effort important du Maroc en la matière, avec une enveloppe budgétaire conséquente de 150 milliards de dirhams allouée au programme national pour l’approvisionnement en eau potable et l’irrigation pour la période 2020-2027.

La BEI s’inscrit dans cette approche de développement à long terme, en soutien aux Objectifs de développement durable du Maroc. Nous sommes à disposition des autorités pour aider le Royaume à promouvoir une utilisation de ressources en eaux de surface plus durables et plus résilientes.

- Comment s’effectue le choix du financement dans un pays donné ? Est-ce à la demande des Etats concernés, des organisations ? Pouvez-vous nous décrire le processus ?

- Tout d’abord, la BEI n’est pas une banque commerciale et n’a pas de but lucratif. Il n’y a pas non plus de quota par pays. En tant que banque de l’Union européenne, la BEI finance des projets concrets, alignés sur les grandes priorités européennes. Avant la décision d’octroi de financement, nous effectuons une analyse technique et financière du projet. Nous étudions l’impact de ce projet en termes d’emplois créés et soutenus, en termes également environnemental et d’empreinte carbone.

Tout projet soutenu doit respecter les critères d’éligibilité de la BEI et être viable sur les plans financier et économique.

L’organisation des projets s’effectue grâce au dialogue politique sectoriel que nous maintenons constamment avec les autorités publiques et des entités privées, notre objectif étant de répondre aux besoins et aux priorités du pays concerné.

Lors de ma visite, je m’entretiendrai avec différents ministères, en particulier celui de la Transition énergétique, pour discuter de l’agenda du Partenariat vert, et ainsi voir comment nous pourrions le soutenir par des investissements afin de permettre au Maroc d’atteindre ses Objectifs de développement durable.

Car en tant que Banque du climat, l’action climatique est au cœur de nos activités.

Ensuite, nos équipes d’ingénieurs, d’économistes et d’analystes financiers instruisent chaque projet en étroite collaboration avec le promoteur.

Le Comité de direction transmet alors un rapport, pour décision définitive, au Conseil d’administration, lequel se réunit dix fois par an. Une fois approuvé, le prêt peut être décaissé en une ou plusieurs tranches en fonction des besoins de l’emprunteur.

Enfin, en tant que Banque de l’UE, nous avons une coordination permanente avec la Délégation de l’Union européenne au Maroc, qui apporte un appui budgétaire et technique sous forme de dons, comme l’enveloppe de 14 millions d’euros pour le programme de construction de 150 écoles communautaires en zone rurale, accordée en 2022.

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