Monkeypox : voici les changements apportés au protocole de surveillance et de riposte
Le nouveau protocole apporte quelques modifications dans la définition des cas. Il établit également un modèle d’évaluation de risque pour les cas contacts.
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Rédaction Medias24
Le 8 juin 2022 à 14h27
Modifié 8 juin 2022 à 14h27Le nouveau protocole apporte quelques modifications dans la définition des cas. Il établit également un modèle d’évaluation de risque pour les cas contacts.
Les autorités sanitaires ont mis à jour, mardi 7 juin, le plan national de surveillance et de riposte au Monkeypox. Cette mise à jour concerne la définition et le lieu de prise en charge des cas, ainsi que la gestion des contacts.
La notion de "cas suspect" a été supprimée. Le nouveau protocole définit les cas comme suit :
- Cas probable : toute personne présentant une éruption cutanée, vésiculeuse ou vésiculo-pustuleuse, avec fièvre > 38°C ou ressentie et chez qui la varicelle, la rougeole, la rickettsiose ou une réaction allergique sont écartées.
ET
ayant eu un contact avec un cas confirmé dans les 21 jours précédant l’apparition des symptômes ; OU ayant effectué, dans les 21 jours précédant l’apparition des symptômes, un voyage dans un pays où la maladie est endémique ou un pays ayant enregistré une chaîne de transmission depuis le début mai 2022 (actuellement les pays d’Afrique centrale et de l’Ouest, d’Europe et d’Amérique du Nord, d’Asie et d’Australie) ; OU ayant une atteinte prédominante au niveau du visage, des paumes des mains et/ou de la plante des pieds, ou encore de la région génitale avec présence d’adénopathies.
- Cas confirmé : un cas probable chez qui l’infection a été confirmée par un test PCR.
Alors que dans l’ancien protocole l’hospitalisation était systématique, la mise à jour indique que "l’hospitalisation des cas probables et confirmés dépend de l’évaluation médicale. Si l’hospitalisation est indiquée, elle doit se faire en isolement dans une chambre dédiée".
Concernant la gestion des cas contacts, le nouveau protocole classe les contacts dans trois catégories de risques et définit pour chaque catégorie la conduite à tenir :
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- Risque élevé : ce sont les cas ayant un contact direct non protégé ou contact environnemental à haut risque ;
- Risque modéré : exposition non protégée ;
- Risque faible : exposition protégée (physique ou à des gouttelettes) OU exposition sans aucun contact physique ET exposition peu probable aux gouttelettes.
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Ci-dessous l'intégralité du protocole publié ce 7 juin :
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