Les médecins libéraux : “Notre objectif est la révision du TNR et non l’augmentation de nos tarifs”
Le Tarif National de Référence (TNR) est différent du tarif pratiqué par les médecins. C'est un prix de référence sur la base duquel se font les remboursements des frais de santé dans le cadre du régime AMO.
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Rédaction Medias24
Le 22 février 2022 à 13h47
Modifié 22 février 2022 à 13h47Le Tarif National de Référence (TNR) est différent du tarif pratiqué par les médecins. C'est un prix de référence sur la base duquel se font les remboursements des frais de santé dans le cadre du régime AMO.
Des rumeurs selon lesquelles les médecins libéraux profitent de la crise actuelle pour demander une hausse de leurs tarifs ont été véhiculées ces derniers jours. Le Collège syndical national des médecins spécialistes privés a contacté Médias 24 pour clarifier ce point.
Les protestations menées par les syndicats des médecins du privé depuis quelques mois portent sur plusieurs sujets portant atteinte à la profession, à leur tête le tarif national de référence (TNR).
Ce TNR est un tarif de référence sur la base duquel se font les remboursement des frais de santé dans le cadre du régime AMO.
Il est décidé en concertation entre les organismes gestionnaires de l'AMO et les professionnels de santé dans le cadre de conventions liant deux parties. Les dernières conventions datent en 2006. Elles n'ont pas été révisées, ou que très légèrement, depuis cette date, alors que la loi 65-00 portant code de la couverture médicale de base instaure une révision tous les trois ans, notamment afin d’accompagner la hausse des prix des prestations au fil du temps.
Les professionnels réclament donc l'application de la loi. Surtout que les prix ont évolué dans le temps, alors que les TNR n'ont subi aucun changement. "Ils sont aujourd'hui dépassés", insistent les médecins du privé. En conséquence de ce décalage, un reste à charge élevé est payé par le patient.
Exemple : le patient paie 300 DH une consultation chez un spécialiste. Il est remboursé 120 DH, à savoir 80% sur la base d'un tarif de référence de 150 DH. Il supporte donc un reste à charge de 180 DH.
Actuellement, les patients assument plus de 54% des prix des prestations, alors qu’ils sont couverts à 80% par l'assurance maladie. Théoriquement, le reste à charge de ne doit pas dépasser les 20%.
Pour faire face à cette problématique, les médecins libéraux appellent à la révision de ce TNR dans les plus brefs délais. Ils souhaitent que cette révision soit calculée sur la base des coûts réels de chaque prestation, comme cela a été recommandé par la Commission du nouveau modèle de développement. Une mesure qui permettra aux patients de payer le minimum de leur poche.
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Le 22 février 2022 à 13h47
Modifié 22 février 2022 à 13h47