La dette extérieure publique en légère hausse en septembre 2021
Dans un document publié le 4 janvier, le ministère des Finances a dressé les statistiques de la dette extérieure publique du royaume à fin septembre 2021.
Au troisième trimestre, l’encours de la dette a très légèrement progressé de +0,54% à 376,5 milliards de dirhams contre 374,4 milliards de dirhams à fin juin 2021. Sur les neuf premiers mois de l’année 2021, la dette demeure stable (+0,2%). Sur une année glissante, l’encours a progressé de 4,5%.
Le total des tirages de la dette à fin septembre 2021 s’élève à 34,3 milliards de dirhams, en baisse de 16,3% par rapport à la même période en 2020 (41 milliards de dirhams à fin septembre 2020, ndlr). Dans ces tirages, 14,2 milliards de dirhams ont été mobilisés par la Trésor et 20,1 milliards de dirhams au profit des Etablissements et Entreprises Publics (EEP).
À fin septembre 2021, la part du Trésor dans la dette publique atteint 53,4%, stable par rapport au trimestre précédent. Par rapport à la même période en 2020, la part du Trésor s’est légèrement alourdie de 2,4 points. Cette évolution provient notamment de la réponse de l’État aux répercussions de la crise sanitaire.
Dans le détail des tirages effectués par le Trésor à fin septembre, 9,2 milliards de dirhams ont été mobilisés pour l’appui aux réformes. Il est également indiqué que 3,8 milliards de dirhams ont été utilisés au titre de mesures d’atténuation de la pandémie et 1,2 milliard pour les projets du budget.
À fin septembre 2021, le total du service de la dette s’élève à 29,2 milliards de dirhams, en hausse de 48,2% par rapport à fin septembre 2020 où elle s’affichait à 19,7 milliards de dirhams. Il est à préciser que le service a été réglé par le Trésor à hauteur de 10 milliards de dirhams et par les EEP à hauteur de 19,2 milliards de dirhams.
La charge en principal s’élève à 23,5 milliards de dirhams à fin septembre 2021 en progression de 63,5% par rapport à la même période en 2020. Concernant la charge d’intérêt, elle s’élève à 5,7 milliards de dirhams en hausse de 7,5% par rapport à la même période l’an dernier. Selon les projections du ministère des finances, les charges d’intérêt ne font que décroître sur la période 2022-2028 pour atteindre 4 388 millions de dirhams (contre un total de 8 467 millions fin 2020, ndlr).
À fin septembre 2021, la structure de la dette publique par créanciers n’a pas grandement changé par rapport à la même période en 2020. Sur une année glissante, la part de la dette marocaine détenue par des créanciers multilatéraux est passée de 51,2% à 49,1%. Le plus grand changement est observé sur celle détenue par les MFI et banques commerciales, qui est passée de 25,1 % à 28,3%, soit 3,2 points de plus. La part détenue par des créanciers bilatéraux est passée de 23,7% à 22,6%.
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