Retour sur la situation militaire au Sahara depuis le 1er septembre 2020 selon un récit de Guterres

Le dernier rapport du secrétaire général de l'ONU S/2021/843, daté du 1er octobre 2021, décrit la situation sur le terrain au cours des 12 mois précédents. Un rapport qui fourmille d'informations.

Soldat de la Minurso. United Nations Photo

Retour sur la situation militaire au Sahara depuis le 1er septembre 2020 selon un récit de Guterres

Le 6 novembre 2021 à 9h48

Modifié 6 novembre 2021 à 19h47

Le dernier rapport du secrétaire général de l'ONU S/2021/843, daté du 1er octobre 2021, décrit la situation sur le terrain au cours des 12 mois précédents. Un rapport qui fourmille d'informations.

Le secrétaire général de l'ONU, citant entre autres la Minurso, fait le récit des événements qui se sont déroulés entre  le 1er septembre 2020 et le 31 août 2021. Information complémentaire révélée récemment par le Maroc: les FAR ont déploré 6 morts au cours de cette période.

Dans ce récit commun au secrétaire général de l'ONU et à la Minurso, on voit bien comment la stratégie d'escalade algéro-polisarienne a commencé en 2018 et comment elle a mené progressivement et d'une manière qui semble planifiée, vers la fin du cessez-le-feu et la dénonciation du processus politique de l'ONU. L'Algérie et le polisario veulent faire revenir la région à la situation qui prévalait entre 1976 et 1991.

Comment le polisario a utilisé des femmes et au moins un enfant pour bloquer le trafic à Guergarate.

Les premières provocations et tentatives de blocage de la circulation à travers Guergarate avaient commencé sans succès en 2018. Le Maroc était néanmoins parvenu à nettoyer la zone de non-droit, située entre le poste frontière marocain et la Mauritanie, et large de 4,5 km, de toutes les épaves de véhicules et déchets amoncelés et à bitumer la piste pour améliorer la circulation routière commerciale entre le Maroc et le reste de l'Afrique.

L'Algérie a toujours eu pour obsession "d'encercler" le Maroc. Pour cela, le passage de Guergarate était apparu comme un point névralgique qu'il fallait tenter de perturber.

En 2018, les provocations s'étaient multipliées, y compris par l'installation d'un barrage qui perturbait la circulation; sans compter les photos des polisariens armés posant devant l'océan atlantique. Le Maroc avait bitumé la route et rétabli la circulation dans cette bande étroite de terre protégée en théorie par l'accord militaire n°1.

En 2020, bis repetita, les provocations ont repris, la circulation bloquée.

Voici le récit du secrétaire général de l'ONU dans son rapport au conseil de sécurité:

"Le 21 octobre 2020, la Minurso a observé qu’un groupe d’environ 50 personnes, dont des femmes et au moins 1 enfant, était présent dans la zone tampon de Guerguerat. Les manifestants ont mis en place un barrage routier sur la partie bitumée de la route, à l’intérieur de la zone tampon, obstruant toute circulation entre le territoire et la Mauritanie.

"Le même jour, dans une lettre adressée à mon représentant spécial pour le Sahara occidental (NDLR: il s'agit également du chef de la Minurso], le coordonnateur du Maroc auprès de la Minurso a exprimé sa préoccupation au sujet de la manifestation « orchestrée par le Front Polisario » et appelé mon représentant spécial à « demander le retrait immédiat et inconditionnel du Front Polisario de la zone tampon », tout en faisant observer que le Maroc « se réserv[ait] le droit de prendre toutes les mesures nécessaires, y compris une intervention sur le terrain, pour assurer la libre circulation du trafic civil et commercial et rétablir le statu quo ante ».

"Dans une communication écrite adressée à mon représentant spécial le même jour, le représentant du Front Polisario à New York, qui agissait alors également en sa qualité de coordonnateur par intérim du Front Polisario auprès de la Minurso, a nié l’implication de son mouvement dans la manifestation.

"Le 22 octobre, en plus de la présence quotidienne d’observateurs militaires et des reconnaissances régulières en hélicoptère, la Minurso a déployé une équipe civilo-militaire dans la zone tampon de Guerguerat pour aider à désamorcer les tensions. Les manifestants ont empêché la Minurso d’aller au-delà des barrages routiers pour effectuer une vérification complète de la zone sur le terrain. Ils ont réitéré les demandes qui avaient été présentées à la Minurso au début du mois lors des manifestations qui s’étaient déroulées à l’est du mur de sable.

"Le 22 octobre, dans une lettre qui m’était adressée, le Secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, a déclaré que « la présence de civils sahraouis dans la zone tampon de Guerguerat ne constitu[ait] pas une violation d’un quelconque accord militaire ».

"Du 22 au 29 octobre, les reconnaissances en hélicoptère effectuées par la Minurso au-dessus de Guerguerat ont permis d’observer la présence, dans la zone tampon, d’un maximum de 12 membres armés du Front Polisario en tenue militaire et d’un maximum de 8 véhicules légers de type militaire, dont 2 étaient équipés d’armes lourdes.

"Le représentant du Front Polisario à New York, qui agissait alors également en sa qualité de coordonnateur par intérim du Front Polisario auprès de la Minurso, a informé mon représentant spécial que ces éléments militaires étaient déployés exclusivement dans le but de protéger les manifestants civils. Mon représentant spécial a informé le Front Polisario que cela constituerait néanmoins une violation de l’accord militaire no 1 et demandé instamment à celui-ci de retirer son personnel et ses véhicules militaires de la zone
tampon. Le 29 octobre, la reconnaissance aérienne effectuée par la Minurso a permis de constater que certains des véhicules en question avaient été retirés, mais pas tous.

"À partir du 26 octobre, les reconnaissances en hélicoptère effectuées par la Minurso ont permis d’observer, à l’ouest du mur de sable, 16 véhicules de l’Armée royale marocaine transportant des engins de terrassement lourds en direction de Guerguerat. Afin d’apaiser les tensions, et comme aucune demande de construction ou d’entretien n’avait été autorisée dans le secteur de Bir Gandouz à ce moment-là, la Mission, conformément au rôle qui lui incombe au titre de l’accord militaire no 1, a demandé à l’Armée royale marocaine de retirer le matériel en question. Celle-ci a assuré à la Minurso qu’elle se conformerait à sa demande, mais aucun retrait n’ait été constaté.

"Le 6 novembre, des reconnaissances en hélicoptère effectuées par la Minurso ont permis d’observer l’arrivée d’un contingent de l’Armée royale marocaine comprenant environ 250 véhicules, dont beaucoup étaient équipés d’armes lourdes, à environ 12 kilomètres au nord-est de Guerguerat, dans la zone définie par l’accord militaire no 1 comme zone d’accès restreint. La Minurso a informé l’Armée royale
marocaine qu’une telle concentration de force dans cette zone constituerait une violation de l’accord militaire no 1 et l’a donc exhortée à se retirer.

Le Roi écrit à Guterres

"Le 7 novembre, à l’occasion du quarante-cinquième anniversaire de la Marche verte, le Roi du Maroc, Mohammed VI, a prononcé un discours dans lequel il a rejeté les « pratiques inacceptables visant à perturber la circulation entre le Maroc et la Mauritanie » et affirmé que le Maroc « répondr[ait] avec la plus grande fermeté et détermination à toute action ou tentative visant à porter atteinte à la sécurité et à la stabilité de ses provinces du sud ».

"Dans une lettre datée du 12 novembre, le Roi Mohammed VI m’a prié instamment de « redoubler » d’efforts pour mettre fin rapidement et définitivement aux « actes de provocation intolérables et déstabilisants » du Front Polisario dans la zone tampon de Guerguerat, ajoutant que « le Royaume du Maroc, [...] en vertu de ses responsabilités et dans le plein respect de la légalité internationale, se réserv[ait] le droit d’agir, au moment et de la manière qu’il juger[ait] opportuns, afin de sauvegarder le statut de la zone et de rétablir la libre circulation ».

13 novembre: nouveau mur de défense, route sécurisée

"Dans la matinée du 13 novembre, la Minurso a constaté le départ subit des manifestants de la zone tampon de Guerguerat et des éléments armés du Front Polisario. Peu après, un échange de tirs a été entendu, dont deux coups de feu provenant des positions du Front Polisario et des tirs d’armes lourdes provenant du mur de sable, à proximité de l’endroit où s’était déployée l’Armée royale marocaine. Des éléments de l’Armée royale marocaine ont ensuite été observés arrivant sur le site qu’avaient occupé les manifestants dans la zone tampon. Aucune victime n’a été signalée à la Minurso en relation avec les événements de la journée. Ce soir-là, une reconnaissance en hélicoptère effectuée par la Minurso, qui n’avait pas pu être réalisée plus tôt en raison des tirs à balles réelles échangés dans la zone, a permis de constater trois nouvelles brèches dans le mur de sable au sud-est de Guerguerat. À environ 6 kilomètres à l’est de la route bitumée, la Minurso a constaté, à la faveur d’une reconnaissance en hélicoptère, que des bulldozers de l’Armée royale marocaine avaient commencé à construire un nouveau mur de sable à travers la zone tampon.

La rupture officielle du cessez-le-feu

"Dans une lettre qui m’a été adressée le même jour, M. Ghali a condamné « l’attaque brutale menée contre des civils sahraouis non armés », notant que « l’opération militaire conduite par les forces marocaines [était] un acte d’agression et une violation flagrante du cessez-le-feu » que « les Nations Unies et le Conseil de sécurité [devraient] condamner dans les termes les plus forts ». Dans une déclaration publiée le même jour, le Ministre marocain des affaires étrangères a noté que l’opération menée par le Maroc à Guerguerat s’était déroulée de manière « pacifique, sans accrochage ni menace pour la sécurité des civils ».

"Le 14 novembre, M. Ghali a publié un « décret » déclarant « la fin de l’engagement [du Front Polisario] en faveur du cessez-le-feu », et, « en conséquence, la reprise de la lutte armée pour la défense des droits légitimes du peuple [sahraoui] ».$

Dans un document adressé à la Minurso, le polisario déclare la "guerre ouverte" dans tout le Sahara

"Depuis lors, des hostilités de faible intensité se poursuivent, l’Armée royale marocaine et le Front Polisario signalant régulièrement des coups de feu tirés depuis l’autre côté du mur de sable. D’après les calculs de la Minurso, qui reposent sur les signalements faits par les parties, l’incidence des tirs a diminué depuis janvier et s’est principalement concentrée dans le nord du territoire, près de Mahbas. Si la Minurso n’a pas relevé de divergences majeures quant au nombre et à la localisation des tirs signalés par les parties, leurs conséquences font l’objet d’affirmations contradictoires. Le Front Minurso a régulièrement affirmé dans ses communiqués infliger des dommages importants à la partie marocaine. Le Maroc a publiquement réfuté ces affirmations et l’Armée royale marocaine a fait savoir à la Minurso qu’elle ne ripostait que « dans les cas de menace directe contre [ses] troupes » et « toujours en proportion des actions » du Front Polisario. Le 1er février, le coordonnateur du Front Polisario a déclaré dans une communication écrite à la Minurso que « depuis le 13 novembre 2020, l’ensemble du territoire du Sahara occidental [était] devenu une zone de guerre ouverte ». Dans une lettre qui m’a été adressée le 23 février, le Représentant permanent du Maroc auprès de l’Organisation des Nations Unies a souligné « [l’]absence totale de tout conflit armé ».

Le secrétaire général de l'ONU liste les pays qui ont ouvert des consulats à Laâyoune et Dakhla, la proclamation américaine reconnaissant la marocanité du Sahara, ainsi que la poursuite des investissements marocains dans le dévelopement du Sahara, en citant des exemples. Il signale la rupture des relations diplomatiques à l'initiative de l'Algérie annoncée le 24 août.

 Nouvelle lettre du Roi à Guterres: "Les actions à Guergarate sont irréversibles"

"Dans les jours qui ont précédé les événements du 13 novembre 2020, l’Organisation des Nations Unies a échangé et pris part à de multiples initiatives avec les parties, les pays voisins et autres parties prenantes pour éviter une escalade de la situation et mettre en garde contre les violations du cessez-le-feu et les graves conséquences de toute modification du statu quo. Le 19 novembre, j’ai écrit au Roi Mohammed VI pour lui demander instamment de faire preuve de la plus grande retenue afin d’éviter une nouvelle escalade et de revenir au statu quo ante. Le même jour, dans une lettre adressée à M. Ghali, j’ai demandé instamment au Front Polisario d’éviter toute nouvelle escalade et de permettre la reprise du processus politique. Le 21 novembre, en réponse à ma lettre, le Roi Mohammed VI a fait savoir que les actions conduites par le Maroc à Guerguerat étaient « irréversibles », tout en notant que son pays restait « attaché au cessez-le-feu ».

M. Guterres signale la pleine collaboration du Maroc avec la Minurso qui a circulé librement  l'ouest du mur de sable. Il a également noté que la majorité écrasante du personnel a reçu ses deux doses de vaccin.
A l'est du mur de sable, il en va autrement:

" À l’est du mur de sable, la Minurso a vu sa liberté de circulation grandement entravée. Dans sa lettre du 1er février, le coordonnateur du Front Polisario a informé la Minurso que, dans la perspective « [d’]assurer la sécurité et la sûreté du personnel de la Minurso , il y avait « des motifs raisonnables de penser que la conduite de convois terrestres rest[ait] très risquée et donc déconseillée ». Ces propos ont été réitérés dans une lettre datée du 1er juin adressée au commandant de la force de la Minurso par le coordonnateur d’état-major des forces militaires du Front Polisario.

"En conséquence, la Minurso n’a pas pu effectuer de patrouilles terrestres au- delà d’un rayon de 20 kilomètres autour de chaque base d’opérations située à l’est du mur de sable, ni de reconnaissance par hélicoptère. Les patrouilles terrestres n’ont pas non plus pu se rendre dans les locaux de certaines unités du Front Polisario  et ont dû rester à au moins 200 mètres de celles-ci. Les vols de ravitaillement par
hélicoptère vers les bases d’opérations ont été autorisés à intervalles relativement réguliers, environ deux fois par mois, sous réserve de l’approbation préalable du Front Polisario pour chaque vol. Aucun convoi terrestre de logistique et de maintenance n’est autorisé depuis le 13 novembre 2020. La Minurso a réduit de 30 % le nombre d’observateurs militaires dans ses bases d’opérations à l’est du mur de sable. Au 31 août 2021, le commandant de la force de la Minurso n’a pas été en mesure d’établir un contact direct avec les dirigeants des forces armées du Front Polisario, et toutes les communications ont été effectuées uniquement par écrit.

"Mon représentant spécial pour le Sahara occidental et le commandant de la force de la Minurso ont protesté à plusieurs reprises contre ces restrictions. Dans de nombreuses communications écrites, le Front Polisario a justifié ces mesures comme étant nécessaires pour assurer la sûreté et la sécurité du personnel de la Minurso tant que persistait « l’état de guerre ».

"(...) Grâce à la construction d’un nouveau mur de sable d’environ 20 kilomètres de long à Guerguerat, l’Armée royale marocaine a consolidé sa présence sur environ 40 kilomètres carrés de terres dans la zone tampon. La partie de la route qui n’a pas été bitumée en 2016 a depuis été améliorée, mais pas bitumée.

Où l'on apprend que le polisario utilise des drones

"(...) Entre le 13 novembre 2020 et le 31 août 2021, l’Armée royale marocaine a signalé à la Minurso, 1.099 incidents impliquant des tirs contre ses unités stationnées le long du mur de sable ou à proximité, dont 83 % à Mahbas. Elle a également signalé à la Minurso 22 «tentatives d’infiltration » au travers du mur de sable et 724 vols de reconnaissance effectués par des drones utilisés par le Front Polisario, dont 88 % dans les zones de Mahbas et d’Auserd. Grâce à l’analyse d’images satellites, la Minurso a repéré ce qui semblait être des trous causés par des tirs d’artillerie des deux côtés du mur de sable. En raison des conditions de sécurité, elle n’a pas pu se rendre sur le terrain pour procéder à des vérifications.

"Les médias sahraouis ont également fait état de frappes réalisées par l’Armée royale marocaine à l’aide de drones aériens près de la rivière Erni, à Tifariti – l’une le 6 avril, qui aurait causé la mort du chef de la « Gendarmerie » du Front Polisario, Dah Al-Bendir, l’autre le 19 avril. L’Armée royale marocaine a réfuté l’utilisation de drones de combat ou de surveillance à l’est du mur de sable.

"(...) L’Armée royale marocaine a annoncé qu’elle avait dépollué plus de 145 millions de mètres carrés de terres à l’ouest du mur de sable et détruit 1.014 restes explosifs de guerre, dont 31 mines antipersonnel et mines antichars. La Mission a continué de promouvoir une coopération renforcée entre l’Armée royale marocaine et le Service de la lutte antimines de la Minurso.

"(...) Les contraintes d’approvisionnement et de maintenance des bases d’opérations de la Minurso situées à l’est du mur de sable ont été de plus en plus fortes. Arguant de raisons de sécurité, le Front Polisario n’a plus autorisé aucun convoi terrestre de logistique et de maintenance à l’est du mur de sable depuis novembre 2020. Les livraisons de carburant, la réparation et l’entretien des équipements et des locaux ainsi
que la rotation des véhicules et le transport des équipements lourds impossibles à transporter par voie aérienne en ont été perturbés. La limitation des vols de réapprovisionnement vers les bases d’opérations de la Minurso situées à l’est du mur de sable a également pesé sur l’approvisionnement en nourriture et l’appui technique, notamment pour ce qui concernait la maintenance préventive des véhicules, des générateurs et des infrastructures.

"(...) Je suis profondément préoccupé par l’évolution de la situation au Sahara occidental au cours de la période considérée. Le statut de la zone tampon en tant que zone démilitarisée demeure la clé de voûte de toute solution pacifique dans la région.
La reprise des hostilités entre le Maroc et le Front Polisario représente un recul considérable pour la recherche d’une solution politique à ce différend de longue date.
"Depuis lors, les incursions quotidiennes dans cette zone et les hostilités entre les parties ont gravement compromis les arrangements qui garantissaient le cessez-le-feu depuis trois décennies. Le risque d’escalade reste évident tant que persistent les hostilités. J’appelle donc les parties à désamorcer la situation et à cesser immédiatement les hostilités. Dans ce contexte, la reprise du processus politique ne pourrait être plus urgente. Il demeure absolument essentiel que les parties se mettent d’accord sur la nomination d’un envoyé personnel pour relancer le dialogue politique sur le Sahara occidental.

"Je reste persuadé qu’une solution est possible malgré l’important recul récemment subi. Aujourd’hui plus que jamais, pour parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental conformément aux résolutions 2440 (2018), 2468 (2019), 2494 (2019) et 2548 (2020) du Conseil de sécurité, il faudra que les parties et la communauté internationale fassent preuve d’une volonté politique forte. Je demande encore une fois aux membres du Conseil de sécurité, aux amis du Sahara occidental et aux autres acteurs concernés d’encourager le Maroc et le Front POLISARIO à s’engager de bonne foi et sans conditions préalables dans le processus politique dès la nomination de mon nouvel envoyé personnel.

"(...) Les États voisins ont un rôle essentiel à jouer dans la résolution de la question du Sahara Occidental. À cet égard, la détérioration des relations entre le Maroc et l’Algérie est préoccupante. J’encourage les deux pays voisins à trouver le moyen de renouer leurs relations, notamment pour favoriser la coopération, la paix et la sécurité".

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