Le brut de Brent a augmenté de 52 cents, ou 0,7%, à 73,38 $ le baril à 10h28 GMT, proche d'un sommet de fin avril 2019. Le pétrole américain a gagné 49 cents, ou 0,7%, à 71,37 $ le baril, frôlant un sommet vieux de 32 mois.

"Nous considérons les bonnes nouvelles persistantes sur le front de la demande et le sentiment optimiste sur les marchés financiers comme les principales raisons de la dernière reprise", a déclaré le groupe bancaire allemand Commerzbank.

Le chef de la société de trading Vitol voit les prix du pétrole osciller entre 70 et 80 dollars le baril cette année, compte tenu des attentes selon lesquelles l'OPEP+ maintiendra sa discipline d'approvisionnement.

Les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) ainsi que les principaux producteurs, dont la Russie - un groupe connu sous le nom d'OPEP+ - ont progressivement assoupli les baisses de production record ces derniers mois.

"Un déficit d'approvisionnement continu est presque garanti pour les six prochains mois, même si l'OPEP et ses dix alliés décident d'assouplir davantage les contraintes d'approvisionnement après juillet pour répondre au moins en partie à la demande croissante", a déclaré le courtier pétrolier PVM.

Les investisseurs et les traders surveillent également les résultats d'une réunion de deux jours de la Réserve fédérale américaine qui commence dans la journée du mardi pour obtenir des signaux sur le moment où elle commencera à réduire la relance monétaire, a-t-il déclaré.

La Fed se prépare à commencer à débattre de la manière et du moment de commencer à réduire un programme massif d'achat d'actifs qui a contribué à soutenir l'économie américaine pendant la pandémie.

(Reuters)