Prix des légumes: retour à la normale après la hausse du week-end

Durant le week-end du 14 et 15 mars, les prix des légumes ont connu une hausse importante, provoquée par une ruée sur les étals. Les prix sont revenus à la normale ce lundi.

Prix des légumes: retour à la normale après la hausse du week-end

Le 16 mars 2020 à 13h20

Modifié 10 avril 2021 à 22h21

Durant le week-end du 14 et 15 mars, les prix des légumes ont connu une hausse importante, provoquée par une ruée sur les étals. Les prix sont revenus à la normale ce lundi.

Les effets du coronavirus atteignent le marché des légumes.

Samedi 14 mars, les prix ont connu une légère hausse de 20 à 30 centimes à Casablanca.

Dimanche, la hausse était plus importante malgré l’approvisionnement qui a été augmenté de 20% par rapport au dimanche précédent.

Contacté par Médias24, le directeur du Marché de gros des fruits et légumes de Casablanca, Jaâfar Essabbane, nous a expliqué que cette hausse a été enregistrée au niveau des légumes de base comme la pomme de terre, les tomates, les carottes et les oignons, dont les prix ont doublé, surtout dimanche. Les prix des fruits quant à eux sont restés stables.

En effet, au niveau du marché de gros de la ville, si les pommes de terres coûtaient par exemple 2,5 DH/kg, dimanche, elles ont grimpé à 4,50 et les tomates étaient cédées entre 5 DH et 6 DH.

"Comme vous le savez, le gros impacte le détail: le prix étant doublé à l’extérieur", assure M. Essabbane.

Notre interlocuteur rappelle que l’approvisionnement est largement suffisant et l'inquiétude n’est pas justifiée.

Pour rappel, samedi 14 mars les oignons ont grimpé jusqu’à 10 DH/kg, chez les détaillants. 

Ce lundi 16 mars, les prix sont revenus à la normale. "Une baisse a été enregistrée ce 16 mars au marché de gros de Casablanca." Par conséquent, les pommes de terre coûtent désormais 2,50 DH chez les détaillants, constate Médias24. Les prix des autres légumes de base sont revenus également à la normale.

Dans un marché qui obéit à la loi de l’offre et de la demande, "c’est le comportement des détaillants qui fixe les prix. Le citoyen, en ces moments difficiles, a également son rôle à jouer, son comportement d'achat doit rester normal. Face à une hausse, le citoyen peut ne pas acheter à de tels prix. Son comportement peut jouer un rôle de régulation, il aidera à maintenir les prix stables sur le marché".

Un détaillant dans un quartier populaire à Ain Sebaâ, nous déclare que le marché de gros de la ville est quasi vide ce lundi, les produits sont abondants et presque boudés. Les gens se sont approvisionnés en grandes quantités le week-end." 

Ce retour à la normale va durer les prochains jours, selon notre source.

Cette stabilité des prix va-t-elle durer sur le long terme? Notre interlocuteur rappelle que cela dépendra de l'évolution de la pandémie et des décisions prises en ce sens par les autorités.

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