La commission des investissements, réunie ce mercredi 27 mars, a approuvé 28 projets d’investissements pour un montant de 23 milliards de DH. Ces projets devraient générer 4.346 emplois directs et 7.934 emplois indirects.

Il s’agit de la première réunion de la commission des investissements de l’année. Elle annonce une bonne dynamique des investissements en 2019, selon Moulay Hafid Elalamy, ministre du commerce, de l’industrie, de l’investissement et de l’économie numérique qui s'exprimait le 27 mars lors d'un point de presse organisé à Rabat.

Les projets de conventions et d'avenants aux conventions approuvés par cette commission ne représentent pas la totalité des investissements lancés au Maroc. Le fonds de développement industriel, par exemple, traite directement des dossiers d’investissement, précise le ministre.

En termes de montant, 42% des investissements concernent le secteur des transports et des infrastructures (9,64 MMDH). Suivent les télécoms (4,37 MMDH), le tourisme (4,03 MMDH), l’industrie (2,77 MMDH)...

Mais en termes d’emploi, c’est l’industrie qui arrive en tête avec un poids de 38% (1.654 emplois), suivi du tourisme (1.132 emplois), la santé (839 emplois)...

La répartition régionale des montants investis met Casablanca-Settat en tête (9,28 MMDH, 40% du total), suivie des projets développés dans plusieurs régions (5,48 MMDH) de Rabat-Salé-Kénitra 5,27 MMDH), Fès-Meknès (1,29 MMDH), Tanger-Tétouan-Al Hoceima...

Mais en termes d’emploi, la répartition régionale classe Fès-Meknès en tant que deuxième région bénéficiaire des créations de postes (1.198 emplois, 27% du total), derrière Casablanca-Settat (1.284 emplois) et devant Rabat-Salé-Kénitra (1.079 emplois) et Souss-Massa (350 emplois).

A noter que 60% des investissements approuvés sont portés par des Marocains (13,85 MMDH) qui s'activent dans le transport, les infrastructures et le tourisme. Le reste est réparti entre les investisseurs étrangers (près de 2 MMDH) et les partenariats (7,12 MMDH). Sur ce dernier segment (industrie, santé et télécoms), Elalamy note la montée en puissance des pays non historiques comme l’Australie et Singapour avec les quels les investisseurs marocains signent des joint-ventures.