Attentat dans le métro londonien: l'enquête continue après deux arrestations

Trois jours après l'attentat à la bombe dans le métro londonien, l'enquête se poursuit lundi 18 septembre, avec déjà deux arrestations, et la tension est retombée avec un abaissement du niveau d'alerte terroriste.

Attentat dans le métro londonien: l'enquête continue après deux arrestations

Le 18 septembre 2017 à 10h00

Modifié le 18 septembre 2017 à 10h00

Trois jours après l'attentat à la bombe dans le métro londonien, l'enquête se poursuit lundi 18 septembre, avec déjà deux arrestations, et la tension est retombée avec un abaissement du niveau d'alerte terroriste.

"Le centre d'analyse terroriste a décidé d'abaisser ce niveau de critique à grave", a annoncé dimanche 17 septembre après-midi la ministre de l'Intérieur Amber Rudd. La menace d'un attentat n'est donc plus considérée comme "imminente", mais comme "hautement probable".

La dernière fois que le Royaume-Uni avait été placé en état d'alerte critique remonte au mois de mai, après l'attentat qui avait fait 22 morts lors d'un concert de la chanteuse américaine Ariana Grande à Manchester (nord), lui aussi revendiqué par le groupe Da'ech.

Du côté de l'enquête, les choses se sont accélérées ce week-end, avec l'arrestation d'un homme de 21 ans samedi 16 septembre soir dans la banlieue ouest de Londres, à Hounslow, aux alentours de 23h50 (22h50 GMT).

Une perquisition "liée à cette arrestation" a eu lieu dimanche à Stanwell (banlieue ouest de Londres), à quelques kilomètres de Hounslow, ont précisé les enquêteurs.

Samedi matin, un premier suspect âgé de 18 ans avait été interpellé, au lendemain même de l'attentat revendiqué par le groupe jihadiste qui a fait 30 blessés. Une arrestation jugée "très importante" par les enquêteurs.

Le rôle de Da'ech non prouvé

Cette première interpellation est intervenue vers 07h50 (06h50 GMT) dans la zone de départ du port de Douvres, un point de transit vers l'autre rive de la Manche.

Selon le ministre français de l'Intérieur, Gérard Collomb, les policiers britanniques ont indiqué "que la personne arrêtée à Douvres ne voulait pas venir en France".

Cette arrestation avait entraîné l'évacuation partielle du port vers 11h40 (10h40 GMT), afin de "fouiller les lieux par mesure de précaution". Cette opération a permis à la police de mettre la main sur "plusieurs objets", tandis que le suspect a été transféré dans un commissariat de Londres, a détaillé un responsable de l'antiterrorisme, Neil Basu.

La police a également poursuivi dimanche une perquisition lancée samedi dans une maison du quartier résidentiel de Sunbury-on-Thames, à une vingtaine de kilomètres au sud-ouest de Londres. Selon les médias britanniques, cette maison appartient à un couple âgé respecté qui fait office de famille d'accueil et avait été décoré par la reine Elizabeth pour son action en faveur des enfants.

Des images de caméras de surveillance obtenues par des médias britanniques semblent montrer un homme quittant cette habitation vendredi 15 septembre matin, porteur d'un sac similaire à celui contenant l'engin explosif du métro.

Concernant la revendication de cet attentat de vendredi, la ministre de l'Intérieur Amber Rudd, a répété dimanche qu'il était "beaucoup trop tôt pour tirer toutes les conclusions" et que la police n'avait jusqu'ici "pas de preuve" d'une implication du groupe Da'ech.

"Tout sera fait pour comprendre" comment le suspect de 18 ans s'est radicalisé, a-t-elle insisté sur la BBC, sans plus de détail.

Signe de la nervosité ambiante, un vol British Airways Paris-Londres avec 130 passagers à bord a été retardé plusieurs heures au départ de l'aéroport Roissy-CDG dimanche matin, à la suite d'une fausse alerte à la bombe qui a nécessité l'évacuation temporaire de l'appareil.

(Avec AFP)

Vous avez un projet immobilier en vue ? Yakeey & Médias24 vous aident à le concrétiser!

Si vous voulez que l'information se rapproche de vous

Suivez la chaîne Médias24 sur WhatsApp
© Médias24. Toute reproduction interdite, sous quelque forme que ce soit, sauf autorisation écrite de la Société des Nouveaux Médias. Ce contenu est protégé par la loi et notamment loi 88-13 relative à la presse et l’édition ainsi que les lois 66.19 et 2-00 relatives aux droits d’auteur et droits voisins.

Médias24 est un journal économique marocain en ligne qui fournit des informations orientées business, marchés, data et analyses économiques. Retrouvez en direct et en temps réel, en photos et en vidéos, toute l’actualité économique, politique, sociale, et culturelle au Maroc avec Médias24

Notre journal s’engage à vous livrer une information précise, originale et sans parti-pris vis à vis des opérateurs.

Siel 2024: Conférence débat sur le dialogue social