Si le congrès a lieu comme prévu en mars prochain, le parti devra organiser (début février) des congrès provinciaux ou préfectoraux dans les grandes villes pour choisir deux types d'élus. Ils désigneront d'abord les membres du prochain conseil national (parlement du parti) qui éliront à leur tour le nouveau secrétaire général en leur qualité de grands électeurs.

 

Ces conseils éliront aussi les congressistes qui ne votent pas pour l'élection du SG mais participent aux différentes commissions administratives du parti dont la plus importante est celle de la mise à jour des statuts qui sont toilettés à chaque nouveau congrès. 

 

Si Chabat refuse l'initiative conduite par Boucetta, son maintien à la tête du parti ne sera qu'une simple formalité. Il n'aura plus qu'à entrer dans la salle et être acclamé et devenir une nouvelle fois secrétaire général, estime notre source.

 

Notre interlocuteur qui requiert l'anonymat avance que tout le courant contestataire attend avec impatience l'annonce ce soir (mardi 3 janvier) du Chef du gouvernement sur la composition de la future coalition gouvernementale.

 

"Dès que le Chef du gouvernement annoncera officiellement que l'Istiqlal n'a pas été retenu dans le choix de sa coalition gouvernementale, les choses basculeront pour Chabat. Ses amis ont déjà compris qu'il était responsable de la déroute électorale de 2015 et 2016, alors s'ils perdent l'espoir de devenir ministres, c'en est fini de lui", conclu notre source.

 

Hamid Chabat a en effet, selon différentes sources, promis plusieurs dizaines de postes de haut niveau, au sein du gouvernement, des cabinets ministériels et d'établissements publics, à une partie de ses soutiens.

 

Enfin, notre source insiste sur la présence d'Ahmed Kadiri, président de la commission de discipline de l'Istiqlal, à la réunion des contestataires au domicile de M'Hamed Boucetta lundi soir. Trois des présents, Karim Ghellab, Yasmina Baddou et Taoufik Hejira sont déférés devant cette commission à l'initiative de Chabat.

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