Helen Clark, quatrième femme dans la course à la succession de Ki-moon
A 66 ans, la directrice du Pnud a présenté, le 5 avril, sa candidature pour succéder à Ban Ki-moon. Le nombre des candidats à la tête de l'ONU est de huit actuellement. D'autres attendent certainement le moment propice.
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Le 6 avril 2016 à 11h33
Modifié le 6 avril 2016 à 11h33A 66 ans, la directrice du Pnud a présenté, le 5 avril, sa candidature pour succéder à Ban Ki-moon. Le nombre des candidats à la tête de l'ONU est de huit actuellement. D'autres attendent certainement le moment propice.
La Néo-zélandaise Helen Clark dirige le Pnud (Programme des Nations-Unies pour le développement) depuis sept ans et affirme, dans un entretien accordé à l’AFP, "avoir l'expérience et les compétences pour occuper ce poste."
Depuis quelques mois, un mouvement s'est dessiné en faveur d'une femme à la tête de l'ONU, où huit hommes se sont succédé depuis 70 ans. Mais Mme Clark minimise cet atout: "Je ne me présente pas parce que je suis une femme, mais parce que je crois être la mieux qualifiée (…) J'y ai beaucoup réfléchi", a-t-elle souligné, ajoutant que la période actuelle présentait "de très grands défis" pour l'Organisation mondiale.
La femme, qui a dirigé le gouvernement néo-zélandais de 1999 à 2008, veut rendre l'ONU plus efficace, face à "des conflits d'un genre nouveau". "Guerres civiles, acteurs non étatiques, extrémisme violent,… réclament de nouvelles approches", a-t-elle expliqué.
Une compétition très ouverte
A neuf mois de la fin du mandat de Ban Ki-moon, la compétition est très ouverte. Outre Mme Clark, sept autres candidats dont trois femmes se sont déclarés, et d'autres attendent sans doute le moment propice. Il y a donc pour l'instant une parité parfaite entre le nombre de candidats hommes et femmes.
Il s'agit de :
- Srgjan Kerim (ex-République yougoslave de Macédoine), ministre des Affaires étrangères de 2000 à 2001, ambassadeur auprès des Nations-Unies de 2001 à 2003 et président de l'Assemblée générale des Nations unies de 2007 à 2008.
- Vesna Pusic (Croatie), vice-première ministre de 2012 à 2016 et ministre des Affaires étrangères et européennes, de 2011 à 2016.
- Igor Luksic, (Monténégro), premier ministre de 2010 à 2012, ministre des Affaires étrangères, depuis 2012.
- Irina Bokova (Bulgarie), directrice générale de l'Unesco depuis2009 et ministre des Affaires étrangères, de 1996 à 1997.
- Danilo Türk, (Slovénie), président de la République, de 2007 à 2012.
- Natalia Gherman (Moldavie),vice-première ministre et ministre des Affaires étrangères, de 2013 à 2016 et première ministre par intérim, de juin à juillet 2015.
- António Guterres (Portugal), premier ministre de 1995 à 2002 et Haut commissaire des Nations-Unies pour les réfugiés de 2005 à 2015.
Le nom d'António Guterres ne figure pas sur la liste officielle, mais il a été annoncé comme candidat par les médias portugais.
A partir de la semaine prochaine (12 au 17 avril) et pour la première fois, les candidats déjà déclarés s'adresseront à l'Assemblée générale de l'ONU pour des auditions publiques. Il s'agira d'une sorte d'entretien d'embauche ou de grand oral, de deux heures pour chacun.
Mais c'est à huis clos que les cinq Grands (Etats-Unis, Russie, France, Royaume-Uni, Chine) devraient se décider en juillet, avant une validation par l'Assemblée générale.
Le nouveau ou la nouvelle diplomate en chef prendra ses fonctions le 1er janvier 2017.
La directrice bulgare de l'Unesco Irina Bokova et l'ancien Haut-commissaire aux réfugiés, le Portugais Antonio Guterres, ont pour l'instant la faveur des pronostics.
La Russie insiste pour que le prochain secrétaire général vienne d'Europe de l'Est, seule région à ne pas avoir encore occupé le poste.
Le Royaume-Uni affirme qu'il soutiendra une candidature féminine, à compétences égales. Paris, Washington et Pékin se montrent pour l'instant discrets.
(Avec agences)
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Le 6 avril 2016 à 11h33
Modifié 6 avril 2016 à 11h33