Richard Attias, organisateur du GES considère que ce sommet est devenu pérenne et primordial car il souffle sa 5^e bougie et que les participants sont de plus en plus nombreux à y trouver une utilité pratique.

Ce promoteur de rencontres internationales assure que dans toutes les conférences qu’il organise dans le monde (Moyen Orient, Afrique Europe, USA), le thème de l’entreprenariat occupe désormais une position centrale. Ceci s’explique par le fait que face à la crise économique et au problème de l’employabilité, les entrepreneurs cherchent désespérément des moyens logistiques de réaliser leur projet.  

La finalité de ce rassemblement est donc de faire des rencontres entre des investisseurs potentiels et des porteurs de projet. M. Attias révèle qu’avant même que le sommet ne démarre, il y a eu pas moins de 500 réunions bilatérales programmées car c’est à partir des rencontres que naissent les projets.

Ce sommet permet de les faciliter pour amorcer des opportunités d’affaires lucratives.

Le spécialiste de la communication d’influence donne l’exemple d’un jeune qui «plutôt que de vivre cloîtré dans son studio aura accès pendant 48 heures grâce au GES à des centaines de personnes. Pour peu qu’il soit audacieux, il pourra entreprendre et convaincre un financier car c’est de la rencontre que naît le business».

L’économiste Yosr Tazi défend l’organisation de ce sommet en rappelant qu’il n’a jamais cessé dans son émission télévisée «Entreprendre» d’encourager l’entreprenariat des jeunes et de défendre l’initiative privée. Ce promoteur de talent se félicite que le Maroc ait enfin décidé de mettre en avant des outils d’aide pour les jeunes entrepreneurs grâce ce sommet.

Au-delà de l’opération de communication internationale bénéfique pour le Maroc, il pense que «si à l’issue de cet événement, on arrive à identifier une centaine de talents porteurs de projets marocains, la partie sera déjà gagnée».

Il espère que d’autres projets de partenariat verront le jour notamment au niveau africain en rehaussant l’image du pays car le royaume a besoin de mieux communiquer à l’international.

Le membre du PAM, Omar Alaoui pense que l’organisation de ce sommet au Maroc positionne clairement le royaume sur la scène international comme une porte d’entrée sur le continent africain. Il affirme cependant qu’il ne faut pas vendre du rêve aux Marocains car ce n’est pas en trois jours de débat que l’on va subitement trouver des solutions concrètes aux problèmes des jeunes et de l’entreprenariat.

Il espère que les recommandations délivrées à l’issue de ce sommet ne resteront pas lettre morte et qu’elles sauront trouver un écho concret au parlement seul habilité à prendre des grandes décisions. Il trouve essentiel d’associer les résolutions du GES au travail parlementaires sans quoi ses conclusions se limiteront à de simples effets d’annonce que la jeunesse exècre.

Mbarka Bouaida, ministre déléguée aux affaires étrangères et à la coopération déclare que le GES permettra de faire rayonner le Maroc à l’international et de mettre à l’honneur de jeunes talents marocains car l’entreprenariat est la solution retenue pour améliorer le développement du royaume. L’idée est de trouver des solutions aux problématiques de l’entreprenariat par un package de mesures concrètes qui seront annoncées à l’issue du GES.

Pour exemple, il est prévu de mettre en oeuvre un réseau d’entreprenariat, un partenariat pour former les entrepreneurs de demain et l’encouragement des jeunes entrepreneurs à travers l’octroi de prix.

La ministre de la famille et de la solidarité, Bassima Hakkaoui met en avant l’utilité de ce sommet qui devrait aboutir à des recommandations concrètes pour la promotion de l’esprit d’entreprise.

Elle affirme que si le GES permet de faciliter les rencontres entre entrepreneurs,  la présence des politiques s’impose aussi afin de prendre en compte les revendications législatives des participants. Elle assure que ce sommet est un espace de réflexion et d’inspiration qui permettra à son gouvernement de déposer des projets de loi incitatif en matière d’entreprenariat.

Soulignons que le programme du GES s’étendra sur trois jours à travers l’organisation de séances plénières et d’ateliers. Mercredi 19 novembre était consacrée à des débats autour des thématiques liées à l’entrepreneuriat féminin au Maroc et dans le monde.

La journée du jeudi 20 novembre aura pour thématique transversale l’innovation technologique et la notion d’entreprenariat sans frontières. Vendredi 21 novembre sera la dernière journée du GES qui portera sur les différentes formes de financements possibles en matière d’entreprenariat.