Ebola: Dubaï intercepte un passager suspect transitant via le Maroc
L’aéroport de Dubaï en alerte ce 16 octobre après la découverte d’un passager présentant un des symptômes d’Ebola. Le voyageur provenant du Libéria, via le Maroc, a été mis en quarantaine. Ses premiers bilans se sont révélés négatifs.
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H.O.M.
Le 16 octobre 2014 à 13h50
Modifié le 11 avril 2021 à 2h36L’aéroport de Dubaï en alerte ce 16 octobre après la découverte d’un passager présentant un des symptômes d’Ebola. Le voyageur provenant du Libéria, via le Maroc, a été mis en quarantaine. Ses premiers bilans se sont révélés négatifs.
Les agences de presse émiraties, citées notamment par le portail Khaleej Times, annoncent ce jeudi 16 octobre avoir isolé à l’aéroport international de Dubaï un passager en provenance du Libéria – via le Maroc – présentant un des symptômes de la fièvre hémorragique suscitant une inquiétude légitime à l’échelle mondiale.
Un communiqué du ministère de la Santé des Emirats Arabes Unis (EAU) souligne que cette procédure de mise en quarantaine permet d’effectuer des premiers bilans afin d’identifier la pathologie dont souffre le voyageur. Son identité n’a pas été divulguée.
Les autorités sanitaires locales sont formelles en l’occurrence. Bien que le patient présente un des symptômes d’Ebola (la diarrhée), il ne souffre pas de hausse de température. Cette absence de fièvre ainsi que les premiers résultats sanguins permettent aux spécialistes de santé émiratis d’écarter l’hypothèse d’un cas importé d’Ebola. Un premier soulagement qui ne dispense pas le passager de faire l’objet d’une surveillance particulière telle que l’exige le protocole de sécurité sanitaire énoncé par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).
Le ministère indique également que dans l’éventualité où le patient développe un nouveau symptôme, toutes les mesures sanitaires nécessaires seront appliquées pour garantir la protection des autres voyageurs entrés en contact avec le patient suspecté. Et d’ajouter qu’au cours du vol, des contrôles et de nombreuses précautions ont été effectués afin de garantir la sécurité sanitaire des voyageurs.
Effort mondial
Les autorités sanitaires de Dubaï et les services aéroportuaires redoublent d’énergie pour renforcer les contrôles et rassurer les transitaires, et s’inscrivent ainsi dans la lignée de l’effort lancé à l’échelle planétaire pour enrayer la propagation de l’épidémie.
En France, des contrôles de température sur les passagers du vol quotidien en provenance de Guinée seront effectués par l'équipe médicale de l'aéroport de Roissy avec l'appui de la Croix-Rouge et de la Protection civile, a précisé jeudi à l'AFP la ministre de la Santé Marisol Touraine. « Tant qu’il n’y a pas de température, il n’y a aucun risque de contagion. Quelqu’un qui a été en Guinée et qui ne présente aucun symptôme n’est pas contagieux » a-t-elle insisté sur LCI/Radio Classique.
Le Royaume-Uni avait été le premier grand pays à annoncer, jeudi dernier, un dépistage renforcé des voyageurs en provenance des pays affectés par l'épidémie (Liberia, Sierra Leone et Guinée) dans certains de ses aéroports (Heathrow et Gatwick), ainsi que dans les terminaux Eurostar. Les contrôles britanniques consistent à interroger les passagers sur leurs voyages récents, les personnes avec lesquelles elles ont été en contact et la suite de leur voyage. Ils pourront aussi prendre la forme d'un contrôle médical réalisé par du personnel médical.
Aux Etats-Unis, le dépistage a commencé samedi à l'aéroport J.F. Kennedy de New York. Il devrait être étendu « jeudi » aux quatre autres aéroports prévus (Newark, Atlanta, Chicago, Washington). Il s'agit, dans les aéroports américains, de répondre à un questionnaire de santé et d'une prise de température. En cas de suspicion, les passagers sont dirigés vers un spécialiste des Centres fédéraux de contrôle et de prévention des maladies (CDC).
Cette vigilance accrue a été mise en exécution après la découverte hors Afrique de cas d’Ebola importé, contaminant aux Etats-Unis notamment des personnels soignants. Pour rappel, le bilan humain de cette épidémie sans précédent atteint de tristes records. Plus de 4.000 individus ont succombé à la maladie selon les derniers rapports de l’OMS, qui estime par ailleurs que l’Afrique de l’Ouest enregistrera entre 5.000 à 10.000 nouveaux cas par semaine d’ici décembre.
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H.O.M.
Le 16 octobre 2014 à 13h50
Modifié 11 avril 2021 à 2h36
