43.000 bâtiments menaçant ruine sont recensés au Maroc
Le ministre de l'Habitat et de la politique de la ville, Mohamed Nabil Benabdallah, a affirmé, mardi, que le Maroc compte actuellement 43.000 maisons menaçant ruine. Le gouvernement est incapable d'agir contre les effets des facteurs naturels qui rendent ces maisons vulnérables.
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admin
Le 16 juillet 2014 à 12h20
Modifié 16 juillet 2014 à 12h20Le ministre de l'Habitat et de la politique de la ville, Mohamed Nabil Benabdallah, a affirmé, mardi, que le Maroc compte actuellement 43.000 maisons menaçant ruine. Le gouvernement est incapable d'agir contre les effets des facteurs naturels qui rendent ces maisons vulnérables.
Suite à l'effondrement de trois immeubles au quartier Bourgogne à Casablanca, les autorités effectuent une enquête pour déterminer les responsabilités, et une expertise sur les immeubles avoisinants est en cours de réalisation afin d'éviter que de tels drames ne se reproduisent, a affirmé le ministre devant la Chambre des conseillers.
"Tout le quartier Bourgogne ainsi que les autres quartiers ayant bénéficié des autorisations similaires, sont concernés par ce qui est arrivé aux trois immeubles“, a-t-il fait savoir, précisant que le ministère ne livre pas ce genre d'autorisations vu que son rôle se limite au contrôle.
"Le gouvernement dans sa totalité assume la responsabilité de ce qui se passe", a dit le ministre.
M. Benabdallah a expliqué que la surchage serait à l'origine de l'effondrement de ces immeubles, construits dans les années soixante, selon la conception rez-de-chaussée plus un étage (R+1), avant de passer à R+5 selon le nouveau plan d'aménagement.
Les autorisations ont été livrées dans ce sens au niveau local par les communes élues, sur la base du plan d'aménagement, a-t-il relevé.
S'agissant des habitats menaçant ruine dans les anciennes médinas, le ministre a souligné qu'il s'agit d'une problématique liée à l'âge de la construction qui oscille entre 100 et 200 ans.
M. Benabdallah a, de même, rappelé que 43.000 maisons sont actuellement des habitats menaçant ruine.
Le gouvernement est incapable d'agir contre les effets des facteurs naturels qui rendent ces maisons vulnérables et menaçant ruine, a-t-il noté, assurant que l'exécutif œuvre pour faire face à ce phénomène à travers la mise en place des programmes dans ce cadre.
A ce propos, le ministre a rappelé la signature d'une convention pour faire face à ce phénomène dans la ville de Fès, d'un coût global de plus de 600 millions de DH, et une autre concernant Casablanca (360 millions de DH), outre la conclusion de 59 conventions avec 31 associations.
(Avec MAP)