Fusion et effusions à Essaouira

Après l’ouverture magistrale du «Maâlem» Didier Lockwood, la deuxième journée du festival d’Essaouira gnaoua et Musiques du Monde n’a pas déçu grâce à la belle prestation du pianiste martiniquais Mario Canonge, d’abord en trio ensuite dans une remarquable fusion avec les sonorités gnaoui du Maâlem Mohamed Kouyou.   

Fusion et effusions à Essaouira

Le 14 juin 2014 à 19h14

Modifié 14 juin 2014 à 19h14

Après l’ouverture magistrale du «Maâlem» Didier Lockwood, la deuxième journée du festival d’Essaouira gnaoua et Musiques du Monde n’a pas déçu grâce à la belle prestation du pianiste martiniquais Mario Canonge, d’abord en trio ensuite dans une remarquable fusion avec les sonorités gnaoui du Maâlem Mohamed Kouyou.   

21h30, Place Moulay El Hassan. Mario Canonge investit la scène accompagné de Lukmil Perez à la batterie et Felipe Cabrera à la basse. Le pianiste martiniquais interprète Mitan, son dernier opus.

Après deux décennies d’incursion vers les musiques de ses racines, Mario Canonge revient avec un album tout à fait original où les harmonies jazz se mêlent aux rythmes Caribéens. L’album de l’aboutissement.

Entre passages chantés festifs et colorés d'influences afro-caribéennes et échappées instrumentales toute en finesse, Mario Canonge a su toucher néophytes et profanes, venus nombreux en ce vendredi 13 juin.  

Loin des fulgurances d’un Michel Camilo ou d’un Gonzalo Rubalcaba, Mario Canonge reste néanmoins un bon pianiste doté d’un sens manifeste de la mélodie.

En deuxième partie, Mario Canonge trio est rejoint par le Maâlem Mohamed Kouyou et sa troupe pour un concert étonnant et détonnant. Ensemble, ils ont mêlé sonorités Gnaoua, Jazz et musique afro-cubaine, sur fond de rythmes scandés par les krakeb.

A 57 ans, Mohamed Kouyou est déjà considéré comme l’un des plus grands représentants de l’art Gnaoui. Ce vendredi, il n’a pas failli à sa réputation de grand Maâlem Gnaoua, dans sa dimension la plus traditionnelle tout comme sa capacité à fusionner avec tous les genres musicaux. Les festivaliers en redemandent.

Depuis 1998, la scène Moulay El Hassan a été témoin de rencontres mythiques entre Maâlems Gnaoui et les plus grands noms de la scène jazz et world music. Pourvu que ça continue…

A cet effet, de belles promesses attendent les festivaliers ce samedi soir. L’immense bassiste Marcus Miller, référence mondiale et incontournable, qui revient pour la seconde fois au Maroc après avoir enflammé la scène du festival Jazzablanca, au même titre que le très en vogue Ibrahim Maalouf, trompettiste exubérant célèbre entre autre pour avoir introduit le quart de ton dans son instrument.

Se joindra à la fête la subtile Ayo, qui se produira pour sa part sur la scène de la Plage à 20h30. Ces artistes de renom réjouiront à n’en pas douter l’assemblée en cette troisième et très attendue journée du plus coloré des festivals marocains.

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