Le privé produira 20.000 logements pour les classes moyennes marocaines d’ici à 2016
Une convention cadre sera signée le 9 avril entre le ministère de l’Habitat et la FNPI. Elle concerne la production par les promoteurs de 20.000 logements dont le prix maximal est de 6.000 DH HT/m2.
Le privé produira 20.000 logements pour les classes moyennes marocaines d’ici à 2016
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Nabila Fathi
Le 8 avril 2014 à 18h19
Modifié 8 avril 2014 à 18h19Une convention cadre sera signée le 9 avril entre le ministère de l’Habitat et la FNPI. Elle concerne la production par les promoteurs de 20.000 logements dont le prix maximal est de 6.000 DH HT/m2.
Le dossier du logement pour les classes moyennes avance. Après de nombreux retards dus aux discussions autour du cahier des charges opposables aux promoteurs immobiliers, la convention cadre sera enfin signée mercredi 9 avril.
Selon ce document, la FNPI (Fédération nationale des promoteurs immobiliers) s’engage à réaliser 20.000 logements à l’horizon 2016. Ce nombre viendra en renfort au chantier déjà lancé par le holding Al Omrane et dont la convention a été conclue en décembre 2013 pour la construction de 38.000 unités dont 3.680 mises en chantier entre 2014 et 2015.
Qu’en est-il du nouveau cahier des charges ? «Hormis un petit changement donnant aux promoteurs immobiliers la possibilité de proposer des logements composés de deux chambres et salon, au lieu des trois chambres et salon exigés dans l’ancien cahier des charges, il n’y a pas lieu de noter de modifications notables », déclare Nabila Mrini, directrice de la promotion immobilière au ministère de l’Habitat. Cette mesure est toutefois conditionnée par le respect de la superficie minimale fixée à 80 m2. Le maximum étant de 150 m2.
La verticalité, point sensible sur lequel a toujours insisté la FNPI, ne connaît pas de changements. « Cela ne veut pas dire que le ministère n’est pas favorable à ce qu’on aille plus loin au niveau de la hauteur, mais qu’il s’agit d’un point à discuter avec d’autres intervenants comme le département de l’Urbanisme ainsi que les autorités locales», commente Iqbal El Kettani, directeur délégué de la FNPI.
Même son de cloche auprès du ministère de l’Habitat. « C’est un point sur lequel nous ne pouvons trancher. Ceci étant, nous accompagnerons les opérateurs qui souhaitent avoir des autorisations dépassant les R+5 accordées dans le cahier des charges », assure Mme Mrini.
Selon la même source, « d’ores et déjà, 22 projets de conventions ont été déposés auprès du ministère. Ils correspondent à 10.000 logements produits aussi bien par le public et le privé ». Les villes concernées sont Fès, Kénitra, Safi, Had Soualem, Oujda, Nador, Agadir, Benslimane, Sidi Bennour, Bouznika et Meknès.