Selon l’agence de presse Reuters, qui cite son DG Anas Alami, la CDG pourrait faire équipe avec Etisalat pour entrer au capital de Maroc Telecom et racheter une partie des 53% du capital mis en vente par Vivendi.

Cette information vient confirmer le fait que l’Etat veut garder un œil sur l’avenir de Maroc Telecom en demandant que des capitaux marocains prennent part à l’achat de la participation de Vivendi.

Toutefois, la CDG ne pourra pas aller au-delà de 10% du capital de Maroc Telecom sachant qu’il contrôle déjà 30% du numéro deux des télécoms, Méditel.

« La loi nous permet d’aller au-delà des 10%, ce qui est déjà beaucoup pour nous » a déclaré Anas Alami à Reuters.

L’Etat n’est pas vendeur de ses 30% du capital de Maroc Telecom.

L’agence cite par ailleurs des sources bien informées qui indiquent que la CDG pourrait prendre 5 ou 6%, mais que rien n’est encore décidé de manière définitive.

Plusieurs interrogations demeurent toutefois sur les détails de l’opération : on ignore ainsi si la CDG va acquérir une partie de la participation de Vivendi ou bien acquérir des actions auprès des actionnaires minoritaires. La loi marocaine oblige l’acquéreur à faire une offre qui s’adresse aussi aux actionnaires minoritaires.

Le ministre des finances Nizar Baraka a souligné récemment que l’Etat n’est pas vendeur de ses 30% du capital de Maroc Telecom.