Réunissant les professionnels de la filière, cette assemblée générale a été l'occasion pour Abdelhamid Souiri, président de la FIMME, de faire le point sur ce qu'il reste à faire pour structurer le secteur.

Etaient conviés à s'exprimer la directrice de l'Industrie auprès du Ministère de tutelle, Watiqa El Khalfi, suivie de la DG de l'ANPME, Latifa Echihabi ainsi que Ahmed Baroudi, DG de la Société d'Investissements Energétiques. Leurs trois exposés ont permis de faire le bilan de l'année 2012 et d'annoncer la volonté commune de favoriser l'investissement dans le secteur.

Omar Hassouni du cabinet Valyans a présenté l'étude. “Nous avons ouvert la concertation à tous les partenaires”, explique-t-il, rappelant qu'il s'agit d'un secteur complexe, qui implique plusieurs métiers différents, et se positionne en amont de nombreux marchés applicatifs. Si les IMME représentent seulement 16% de l'industrie nationale, avec une faible participation à l'emploi (10%) due à la capitalisation et la mécanisation, l'étude démontre les forts potentiels de croissance du secteur.

Ainsi, cette branche de l'industrie connaît une forte demande des marchés applicatifs, dont le BTP, l'automobile, l'aéronautique et l'énergie solaire. La stratégie qui s'en est dégagée repose sur une double vision, portée par une forte volonté d'intégration industrielle pour améliorer la compétitivité, et des perspectives positives vers l'export.

Les conclusions de l'étude ont révélé les axes que la FIMME devra suivre : développer les nouvelles filières à forte valeur ajoutée, accroître la visibilité des opérateurs, créer de nouvelles entreprises en joint-venture et valoriser les ressources disponibles. La fédération devra également compter sur une réglementation mieux adaptée, ainsi que sur le soutien de l'ANPME pour garantir une formation de qualité.

Le plan d'action 2013 de la FIMME verra quant à lui le lancement de 6 à 8 formations spécifiques. Pour ce qui est des services, le plan de formation groupée réalisé à hauteur de 75% est encore à finaliser. La fédération compte également se développer en créant une antenne régionale à Meknès, en s'impliquant dans le projet éolien  en créant un cluster IMME. Enfin, elle recrutera des cadres supplémentaires et 40 nouveaux membres. L'adhésion de ces derniers devrait rapporter entre 250.000 et 350.000 DH à la fédération.

A l'international, la FIMME co-organisera en septembre prochain un salon international dédié au revêtement et au découpage et qui réunira pas moins de 1.000 exposants.