Eric Cecconello (DLM) : « Nous devons encore digérer les résultats du premier semestre »
Delattre Levivier Maroc (DLM) a présenté des résultas négatifs au terme du premier semestre de l'année avec notamment un chiffre d'affaires en recul de près de la moitié. Son Administrateur directeur général, Eric Cecconnello revient pour LeBoursier sur les éléments explicatifs de cette contre-performance mais aussi sur les projets et les actions entreprises pour redresser la barre.
C’est désormais de notoriété publique, Delattre Levivier Maroc (DLM), tout comme nombre d’entreprises de son secteur, est en proie à des difficultés qui ont lourdement impacté ses résultats. Au premier semestre, son chiffre d’affaires a quasiment chuté de moitié (-47%) et son résultat net a largement plongé dans le rouge à -39,5 MDH.
Interpelé à ce sujet par LeBoursier, Eric Cecconello, Administrateur directeur général du groupe, nuance ces chiffres en avançant l’argument de l’impact de la comptabilité à l’achèvement.
« Certains projets seront comptabilisés en fin d’année », affirme-t-il avant d’arguer que la maîtrise des charges a eu aussi son effet et que « les perspectives s’annoncent meilleures pour le second semestre ».
Un semestre à digérer
Toutefois, il faudra sans doute attendre pour voir les résultats de ce fleuron de la construction lourde marocaine retrouver les niveaux qui étaient les siens lors des années précédentes.
« Nous devons encore digérer les résultats du premier semestre », concède Eric Cecconello qui doit faire face à une fin d’année décisive avec plusieurs opérations dans le pipe.
Encaissement du reliquat d’un arbitrage prononcé en faveur de DLM, négociation de fin de contrat sur un autre projet et surtout la cession de filiales pour redresser les finances de l’entreprises sont autant de dossiers appelés à être menés à bout au cours de ce dernier trimestre.
En ce qui concerne ce dernier point, le patron de DLM affirme que la cession de 2 filiales est quasiment bouclée et qu’elle sera sans doute actée avant la fin de l’année par l’aboutissement des procédures d’enregistrement.
En quête d'un partenaire industriel
A l’international, la filiale ivoirienne est toujours en difficulté et le groupe a lancé un plan de redressement grâce auquel il compte la remettre à l’équilibre avant la fin de l’année, comme l’affirme Eric Cecconello qui se réjouit par ailleurs des bonnes performances des filiales sénégalaises et congolaises.
C’est donc le branle-bas de combat au sein des équipes de DLM qui espèrent que ces actions vont leur permettre de sortir de cette mauvaise passe et surtout d’augmenter leur attractivité vis-à-vis d’un partenaire industriel potentiel.
Sur ce dernier point, le DG de DLM élude : « Je suis tenu à une obligation de confidentialité maximale ». A suivre…
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