Addis-Abeba : des pratiques contestées autour du scrutin panafricain
Alors qu'Addis-Abeba accueille une échéance diplomatique majeure au sein de l'Union africaine, l'Algérie se retrouve au cœur de suspicions quant à ses méthodes d’influence. Après un échec à obtenir un siège au Conseil de paix et de sécurité, Alger cherche à éviter une nouvelle déconvenue.

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Le 14 février 2025 à 13h45
Modifié 14 février 2025 à 13h55Alors qu'Addis-Abeba accueille une échéance diplomatique majeure au sein de l'Union africaine, l'Algérie se retrouve au cœur de suspicions quant à ses méthodes d’influence. Après un échec à obtenir un siège au Conseil de paix et de sécurité, Alger cherche à éviter une nouvelle déconvenue.
À Addis-Abeba, des mouvements en coulisses attirent l'attention dans les hôtels de la capitale éthiopienne, depuis l'arrivée du président algérien sur place. Des échanges suspects se multiplient dans un contexte où les enjeux diplomatiques sont particulièrement sensibles.
Après avoir échoué à obtenir un siège au Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine, Alger cherche à maximiser ses chances pour éviter un nouvel échec. Pour ce faire, elle n'hésite pas à renouer avec ses anciennes pratiques, pour le moins que l'on puisse dire, non éthiques et frauduleuses pour "convaincre".
Plutôt que de s'inscrire pleinement dans une dynamique de coopération interafricaine et de dialogue équilibré, de programme et de débat, certaines pratiques observées interrogent sur les méthodes employées, notamment l'usage présumé de ressources financières pour influer sur les décisions.
Ces démarches soulèvent des préoccupations quant à leur impact sur la crédibilité des processus électoraux et la nécessaire transparence au sein de l'Union africaine.
Dans ce contexte, l'approche adoptée par l'Algérie pose la question du respect des principes de gouvernance panafricaine, à un moment où des réformes sont attendues pour renforcer l'efficacité des institutions du continent.
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