Espionnage de hauts fonctionnaires marocains soupçonnés de soutenir des indépendantistes catalans (médias espagnols)
Les faits se sont déroulés entre 2014 et 2016. La police espagnole a espionné plusieurs réunions que le consul du Maroc à Barcelone a tenues avec des membres de la communauté marocaine, soupçonnant que ces rencontres favorisaient la diffusion de discours indépendantistes.
Espionnage de hauts fonctionnaires marocains soupçonnés de soutenir des indépendantistes catalans (médias espagnols)
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Le 2 avril 2024 à 16h48
Modifié 2 avril 2024 à 17h03Les faits se sont déroulés entre 2014 et 2016. La police espagnole a espionné plusieurs réunions que le consul du Maroc à Barcelone a tenues avec des membres de la communauté marocaine, soupçonnant que ces rencontres favorisaient la diffusion de discours indépendantistes.
Selon le média espagnol El Nacional, le commissaire Pedro Esteban, expert de la police nationale espagnole dans la lutte contre le djihadisme, était chargé de l'opération d'espionnage qui a concerné de hauts responsables marocains.
La crainte du ministère de l'Intérieur, dirigé par Jorge Fernández Díaz, d'une possible alliance entre le Maroc et le gouvernement de la Generalitat (gouvernement de Catalogne) l'a conduit à autoriser des surveillances, le recrutement d'informateurs et l'utilisation de fonds réservés pour cette branche de l'opération Catalogne, poursuit la même source.
Deux rapports montrent l'étendue des enquêtes. Ces documents révèlent comment le contenu de plusieurs réunions que le consul du Maroc à Barcelone a tenues avec des membres de la communauté marocaine a été recueilli, souligne le média espagnol, ajoutant que la police était convaincue que ces rencontres favorisaient la diffusion de discours indépendantistes.
La crainte s'est concentrée sur le fait que le Maroc profitait de l'élan de l'indépendantisme pour gagner de nouveaux partisans afin de s'infiltrer et de le diriger de l'intérieur. C'est dans ce contexte que la police patriotique a suivi plusieurs figures éminentes de la communauté marocaine et recueilli le contenu de certaines réunions dans le bureau officiel du consul du Maroc en Catalogne.
L'enquête n'a finalement mené nulle part. Avant que l'enquête ne commence, en 2013, l'État espagnol avait expulsé Noureddine Ziani, l'un des prétendus espions marocains soutenant l'indépendantisme. Cependant, aucune des théories présentées dans le cadre de cette enquête n'a abouti, conclut-on.
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