La plainte de Touria Sarka contre le journal “Libération” portée devant la 10e chambre du tribunal correctionnel de Paris
Le cabinet d’avocats Binsard Martine Associés, qui représente Touria Sarka, a annoncé avoir porté plainte contre le journal français "Libération" pour montage illicite de l’image et de la parole d’autrui et atteinte au droit à l’image.
La plainte de Touria Sarka contre le journal “Libération” portée devant la 10e chambre du tribunal correctionnel de Paris
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Le 2 février 2024 à 14h24
Modifié 2 février 2024 à 15h13Le cabinet d’avocats Binsard Martine Associés, qui représente Touria Sarka, a annoncé avoir porté plainte contre le journal français "Libération" pour montage illicite de l’image et de la parole d’autrui et atteinte au droit à l’image.
Le 19 septembre 2023, Touria Sarka mettait en demeure le quotidien national français Libération de publier un démenti indiquant que la une du journal du 11 septembre 2023 était un photomontage, rapporte le cabinet d’avocats Binsard Martine Associés dans un communiqué, faisant savoir que cette mise en demeure est restée vaine.
Devant l’attitude du journal Libération, qui refuse d’admettre son erreur et de présenter des excuses, Mme Sarka a activé la procédure judiciaire via ses avocats, Me Robin Binsard et Me Mourad Elajouti, ajoute la même source. "La dixième chambre correctionnelle du tribunal de Paris a fixé la date du 13 juin 2024 pour entendre l’affaire opposant Mme Sarka au journal Libération."
Les faits remontent au 11 septembre 2023, lorsque le journal français avait choisi la photo de Touria Sarka pour illustrer le drame du séisme survenu trois jours plus tôt, accompagnée d’une manchette où figure entre guillemets la citation : "Aidez-nous, nous mourons en silence". "Des propos qui n’ont jamais été prononcés par notre mandante", précise le cabinet d’avocats.
"Or, ces faits constituent l’infraction de montage illicite de l’image et de la parole d’autrui, laquelle est réprimée par l’article 226-8 du Code pénal français et passible d’un an d’emprisonnement et de 15.000 euros d’amende, ils ont aussi porté atteinte au droit à l’image de Mme Touria Sarka au sens de l’article 9 du Code civil, sa photographie ayant été utilisée sans son consentement", souligne encore la même source.
Selon le cabinet d’avocats, la cellule "Check News" du journal Libération a essayé de se dédouaner de toute responsabilité en essayant d’imputer la faute à l’Agence France-Presse. En revanche, regrette Alexandra Schwartzbrod, directrice adjointe de Libération, "à aucun moment il nous a été rapporté que cette personne pouvait être en train de dire 'vive le roi'. Il aurait été bon que l’AFP précise ce qu’elle était en train de crier".
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Modifié 2 février 2024 à 15h13