Covid-19 : le Maroc prône la coopération internationale pour la protection de la santé collective
Le Maroc a souligné l’importance de maintenir la coordination pour agir de manière efficace face aux futures pandémies et protéger la santé mondiale.

Covid-19 : le Maroc prône la coopération internationale pour la protection de la santé collective
Le Maroc a souligné l’importance de maintenir la coordination pour agir de manière efficace face aux futures pandémies et protéger la santé mondiale.
La quatrième et dernière réunion ministérielle relative au Plan d’action mondiale (PAM) sur le Covid-19, tenue mercredi 8 février, a été l’occasion de promouvoir les échanges et les réflexions, à l’échelle internationale, sur les modalités de renforcer la sécurité sanitaire mondiale et d’accroître la résilience des systèmes de santé pour agir efficacement face aux futures pandémies.
Dans une intervention lue en son nom lors de cette réunion présidée par le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken, le secrétaire général du ministère de la Santé et de la protection sociale, Abdelkrim Meziane Belfquih, a souligné que "la coopération internationale reste bel et bien l’unique réponse pour protéger notre santé mondiale collective, et résoudre les lacunes dans la réponse aux futures pandémies, d’une manière rapide, transparente, sûre, sécurisée, responsable et plus équitable".
Selon le responsable marocain, les pays doivent s’engager résolument à élaborer et à mettre en œuvre des plans d’action visant à maintenir la dynamique de vaccination, à promouvoir l’accès aux tests de diagnostic, aux antiviraux oraux et à l’oxygène médical, et à soutenir les recherches innovantes.
De même, une attention particulière devrait être accordée, a-t-il dit, à la mise en œuvre d’une stratégie nationale du renforcement de la résilience du système de santé pour parvenir à la sécurité sanitaire axée sur les soins de santé primaires.
Un appel a ainsi été lancé en vue du renforcement de l’architecture sanitaire mondiale et des capacités nationales, régionales et mondiales liées à la biosurveillance, au renseignement épidémiologique, aux laboratoires, au séquençage génomique et aux systèmes de premiers soins.
Outre les États-Unis et le Maroc, le Plan d’action mondial sur le Covid-19 réunissait l’Argentine, l’Australie, le Bangladesh, le Belize, le Botswana, le Canada, la Colombie, le Costa Rica, la France, l’Allemagne, l’Inde, l’Indonésie, Israël, l’Italie, la Jamaïque, le Japon, le Kenya, les Maldives, la Namibie, la Nouvelle-Zélande, le Nigeria, la Norvège, Oman, la République de Corée, l’Arabie saoudite, le Sénégal, l’Afrique du Sud, l’Espagne, la Thaïlande, l’Union africaine, l’Union européenne, les Émirats arabes unis, le Royaume-Uni ainsi que l’Organisation mondiale de la santé.
(Avec MAP)