L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) en France a annoncé, le lundi 5 décembre, avoir été mise en examen pour "tromperie" dans le dossier du changement de formule du Levothyrox, rapporte l’Agence France-Presse (AFP).
Le Levothyrox, rappelons-le, est un médicament conçu pour traiter les problèmes de thyroïde.
Cette mise en examen intervient un mois et demi après celle de la filiale française du laboratoire pharmaceutique allemand Merck, fabricant de ce médicament, pour "tromperie aggravée". Au cœur de cette affaire, la nouvelle composition du Levothyrox, arrivée en France fin mars 2017 et utilisant le même principe actif, la lévothyroxine, mais avec de nouveaux excipients, poursuit la même source.
Plusieurs effets secondaires
Des patients ont rapporté de nombreux effets secondaires, notamment des crampes, maux de tête, vertiges ou perte de cheveux.
"L’ANSM n’a jamais nié les difficultés rencontrées par certains patients au moment du passage à la nouvelle formule du Levothyrox, et se préoccupe de manière constante et quotidienne de la sécurité et de la santé des patients", assure l’ANSM dans un communiqué diffusé lundi soir, cité par l’AFP.
Elle "apportera sa pleine contribution à la manifestation de la vérité, mais conteste fermement les reproches formés à son encontre, car aucune infraction pénale n’a été commise", estime-t-elle.
Le 6 décembre 2022 à 11h57
Modifié 6 décembre 2022 à
16h56