Algérie, France, sommet arabe, gouvernement… Entretien avec Nabil Benabdellah

Le secrétaire général du PPS nous parle des sujets chauds d’actualité sur le plan diplomatique et des relations internationales du Maroc, mais aussi de la chose politique interne, de son appréciation de cette rentrée politique et des enjeux du 11e congrès de son parti, où ses camarades devront choisir (ou pas) un nouveau leader.

Algérie, France, sommet arabe, gouvernement… Entretien avec Nabil Benabdellah

Le 13 septembre 2022 à 19h27

Modifié 15 septembre 2022 à 19h04

Le secrétaire général du PPS nous parle des sujets chauds d’actualité sur le plan diplomatique et des relations internationales du Maroc, mais aussi de la chose politique interne, de son appréciation de cette rentrée politique et des enjeux du 11e congrès de son parti, où ses camarades devront choisir (ou pas) un nouveau leader.

  • Congrès du PPS : “J’ai demandé aux camarades de me laisser partir, je ne serai pas candidat.”
  • Rentrée politique froide, promesses non tenues.
  • Visas français : cette question laisse des traces indélébiles dans toutes les couches de la population marocaine.

Médias24 : Comment qualifiez-vous cette rentrée politique ? Chaude, froide, dynamique, molle ?

Nabil Benabdellah : Ça dépend sur quel champ on se situe. S’il s’agit d’évènements qui touchent à la région à laquelle nous appartenons, à la question nationale, mais aussi aux évolutions de la situation internationale, on peut dire que c’est une rentrée chaude, avec des attentes importantes et des défis qui sont fondamentaux pour le monde et pour notre pays.

Les développements en Ukraine continuent d’avoir un fort impact sur le monde, les prix, l’approvisionnement en matières premières, en produits énergétiques et alimentaires… Le Maroc est touché de plein fouet.

En second lieu, il y a les développements liés à notre question nationale. Autant le Maroc a enregistré des acquis importants, avec la position américaine, espagnole, allemande, ainsi que celle d’autres pays européens, africains ou d’Amérique latine, autant cela réveille les réactions négatives de nos adversaires, en particulier l’Algérie.

Ce qu’a fait le président tunisien, cette initiative folle et insensée qui a été la sienne, démontre la pression exercée par les Algériens. Ayant diversifié son relationnel, renforcé ses relations avec les Etats-Unis, l’Espagne, l’Allemagne et d’autres pays, cela ne plaît pas non plus à des acteurs plus traditionnels...

- Vous faites référence à la France, c’est bien cela ?

- En effet. Car au-delà de ce qui ne fonctionnait déjà pas très bien il y a des mois, les évolutions du Maroc sur la scène internationale sont venues renforcer ce froid.

- Justement, on comprend très bien les coups reçus de l’Algérie ou même de la Tunisie, mais l’inimitié affichée de plus en plus par la France reste à ce jour un mystère. Vous avez certainement des contacts avec des politiques en France. Qu’est-ce qui ne va pas avec Paris ?

- Beaucoup de responsables politiques français se posent justement les mêmes questions que nous. Il y a une zone d’ombre dans les divergences qui peuvent exister au niveau des échanges entre les deux pays, que ce soit sur le plan sécuritaire, sur le plan de la nature même de la relation, de la place de la France dans l’économie marocaine, du rôle du Maroc en Afrique qui, visiblement, est devenu un facteur de concurrence au lieu d’être perçu comme un facteur de complémentarité.

France : la crise des visas a pris des proportions humiliantes et inacceptables.

Cela en plus des divergences qui se sont manifestées en matière migratoire et qui ont expliqué, mais de manière un peu courte, la crise des visas, qui prend des proportions humiliantes et inacceptables dans les relations entre les deux pays. Et cela, j’aimerais le souligner, laisse des traces indélébiles au sein de la société marocaine dans ses différentes couches. Le sentiment positif qui existe entre la France et le Maroc est en train de reculer à cause de ce qui est arrivé à des milliers de personnes, étudiants, hommes d’affaires, cadres, familles de MRE, artistes…

“Le Maroc n’accepte plus une sorte d’équidistance sur la question territoriale pratiquée par la France depuis des décennies.”

Il y a aussi des intérêts géostratégiques qui se posent dans la région. Le Maroc n’accepte plus une sorte d’équidistance sur la question territoriale pratiquée par la France depuis des décennies. De surcroît, je pense que la France ne voit pas d’un bon œil la volonté du Maroc de diversifier ses partenaires et ses échanges et de travailler avec l’ensemble des grandes puissances, comme les Etats-Unis, la Chine, la Russie, l’Allemagne, l’Espagne, ce qui est un désir légitime de la part de notre pays.

Disons aussi qu’il y a un certain laisser-aller sur le rôle que peuvent avoir d’autres partenaires de la France dans la région, comme l’Algérie et la Tunisie, à l’égard du Maroc. Et très objectivement, je ne pense pas que cela soit dans l’intérêt aussi bien de la France que du Maroc.

Le Maroc veut plier définitivement le dossier du Sahara. Ses partenaires doivent clarifier leur position. On comprend parfaitement le dernier discours de Sa Majesté. Cela fait cinquante ans que le Maroc traîne cette question du Sahara, devra-t-il la traîner encore cinquante ans de plus ?

- En France, certains responsables politiques estiment que la position française est déjà très claire et est en faveur de la solution proposée par le Maroc. Ils ne comprennent donc pas, selon leurs dires, ce qu’attend exactement le Maroc...

- La position de la France est de présenter la solution d’autonomie non pas comme LA solution, mais comme UNE solution. Toute la nuance est là. La clarification qui doit être apportée est celle-ci. La différence apportée par l’Espagne et l’Allemagne (les Etats-Unis sont allés encore plus loin), c’est de considérer le plan d’autonomie comme LA solution au problème. La seule solution et pas une autre. En apportant cet article défini, la position devient très claire. Et montre que ce n’est que sur cette base que peut être réglée cette question.

Le Maroc considère qu’il ne peut plus se satisfaire d’une sorte d’équidistance même si elle peut être teintée d’un penchant vers le Maroc. Non, il s’agit aujourd’hui d’être très clair.

La France est un partenaire économique important, occupant tantôt le premier rang, tantôt le deuxième, dans les échanges avec notre pays. La France est aussi un partenaire historique. Les deux pays peuvent ensemble conquérir de nouveaux espaces d’investissements, de nouveaux marchés, au lieu de laisser la place à d’autres forces qui agissent en Afrique comme la Chine, la Turquie ou la Russie.

Il y a moyen de travailler ensemble. Mais pour cela, il faut tout mettre à plat. Et il faut surtout que la France fasse un choix clair par rapport à sa volonté de conserver le Maroc en tant que partenaire essentiel et principal.

- Autre sujet diplomatique imposé par l’agenda de cette rentrée : le sommet arabe qui se tiendra à Alger en novembre. Jeune Afrique a annoncé hier (lundi 12 septembre), sur la base de sources “très bien informées” à Rabat, que le Roi allait participer à ce sommet. Que pensez-vous de cette nouvelle ?

- Moi, je reste réservé sur cette question. Ce n’est pas parce que Jeune Afrique ou un autre média l’a annoncé que cela va forcément se réaliser. Jeune Afrique a d’ailleurs annoncé un remaniement début août, or nous n’avons toujours pas vu la couleur de ce remaniement. J’ai été parmi les premiers à dire que cela pouvait être juste un ballon d’essai ou une diversion venant de l’extérieur, probablement pour éviter que la campagne contre le gouvernement ne prenne une grande ampleur.

Sommet arabe : “Je ne sais pas si le côté algérien sera coopératif.”

Maintenant, en l’état actuel des relations entre les deux pays, tout est possible. Sa Majesté est un homme doté d’une vision remarquable. C’est un homme courageux, audacieux. Il est possible qu’il décide de le faire. Mais je ne sais pas si le côté algérien sera coopératif, s’il rendra les choses faciles pour que cela se fasse.

Est-ce que l’establishment algérien laissera cette visite se faire de cette façon ? Est-ce qu’il n’y aura pas un certain nombre de milieux qui réagiront pour que cela ne se fasse pas ? Il reste un certain nombre d’inconnues qui font que je reste réservé, non pas sur l’utilité de cette visite, mais sur sa faisabilité.

Il ne faut pas oublier que malgré tous les coups que tente de nous porter cet establishment algérien, à tous les niveaux, malgré l’obstination algérienne à vouloir contrecarrer le Maroc par tous les moyens, dans tous les cénacles, malgré les campagnes absolument obscènes et inacceptables qui sont menées au sein de la société algérienne contre les institutions marocaines, monarchie comprise, et contre le peuple marocain, malgré tout cela, les discours récents de Sa Majesté ont toujours été caractérisés par une politique de la main tendue. Ce qui rend, de notre part à nous, cette visite plausible. Mais pas du côté algérien. Sauf s’il y a une action forte de la part d’un certain nombre de pays arabes pour que ce rendez-vous s’opère en présence de Sa Majesté.

Mais honnêtement, constatant ce que pratique la direction algérienne, son orientation, je ne sais pas si cela peut se réaliser de cette manière. Mais si cela se fait et apporte un tournant majeur au niveau de nos relations bilatérales, tant mieux.

Un analyste disait à juste titre que le fait qu’un sommet ait lieu à Alger, que le Maroc y participe, c’est une bonne chose en soi. Mais si ce sommet n’est même pas de nature à contribuer à rouvrir les frontières et à ouvrir une nouvelle ère dans les relations entre les deux pays, à quoi peut-il servir ? D’autant que sur des questions essentielles, comme la question palestinienne ou autre, il ne faut pas s’attendre à des développements majeurs. Je partage cette analyse.

Une rentrée politique “froide”

- Parlons de politique interne. Les élections du 8 septembre 2021 ont eu lieu il y a un an. Quel regard portez-vous sur cette année et sur ce qui s’annonce en cette rentrée politique ?

- Autant on peut considérer qu’il y a une actualité chaude et des enjeux importants sur le plan régional, autant en interne, cette rentrée politique est froide. C’est une rentrée politique dans laquelle le gouvernement persiste et signe. Sa présence politique est terne. Sa présence médiatique est quasi-nulle, alors même que le citoyen continue de souffrir des affres de la crise, avec la hausse vertigineuse des prix, notamment ceux des carburants, qui impactent très négativement le niveau de vie des Marocains et l’économie dans son ensemble. Face à cela, l’attitude est toujours la même : aucune intervention, si ce n’est une aide légère apportée au secteur du transport sans que cela ait un impact réel sur le quotidien des Marocains.

Il y a eu quelques mesures qui ont visé le pouvoir d’achat des ménages, comme la hausse récente du SMIG et du SMAG et la revalorisation des pensions de retraites de la CNSS… Le SMIG et le SMAG ont été revalorisés, mais combien de personnes touchent officiellement ces salaires minimum ?

- Selon le gouvernement, cette hausse du SMIG et du SMAG bénéficiera à près de 1,5 million de personnes, dont 250.000 ouvriers agricoles.

- J’aimerais avoir confirmation de cela, car très peu de personnes sont déclarées dans le monde rural. Les ouvriers agricoles déclarés qui perçoivent le SMAG, je ne pense pas que leur nombre dépasse une dizaine de milliers. A côté de cela, dans l’administration, plus personne pratiquement n’est au SMIG. Et dans le monde industriel et autres, ça m’étonnerait que l’on soit à plus d’un million de personnes au SMIG. L’impact de ces mesures est donc extrêmement limité.

“Promesses non tenues”

Même chose pour les retraites : il ne s’agit pas de la revalorisation de toutes les retraites, mais de ces pensions, malheureusement ridicules, qui étaient de 200 ou 300 dirhams, et qui devaient être absolument améliorées. Il y avait d’ailleurs un engagement dans le programme du RNI pour faire monter la retraite minimale à 1.000 dirhams. Cette promesse n’est toujours pas mise en œuvre. Comme la promesse d’un revenu minimum pour les plus pauvres. Ou encore celle relative au minimum vieillesse pour les personnes âgées.

On nous dit que le gouvernement travaille à la mise en œuvre de la couverture sociale universelle. C’est la seule chose sur laquelle il communique. Or cette réforme n’est pas seulement une question de décrets ou d’élargissement du nombre de personnes touchées par l’assurance maladie.

La couverture sociale universelle telle qu’elle a été présentée et telle qu’elle est considérée un peu partout dans le monde concerne d’abord la couverture maladie, et pour cela, il faut une offre en soins de qualité, ce qui continue de poser problème aujourd’hui.

- Le gouvernement a justement lancé la réforme du système de santé avec une loi-cadre qui vise à transformer le secteur…

- Nous sommes à quelques encablures de la fin de l’année 2022, il est question de généraliser cette couverture maladie d’ici la fin de l’année. Quand est-ce que l’on verra cette réforme sur le terrain ? Je n’en sais rien.

La couverture sociale universelle concerne également la retraite. Et la réforme de la retraite doit être courageuse, audacieuse, et montrer que nous avons affaire à un gouvernement politique capable de prendre des mesures douloureuses, or elle n’est pas encore au rendez-vous. Le dialogue social est déclenché ; on va voir si le gouvernement osera porter cette réforme.

La couverture sociale universelle signifie également de mettre en place une indemnisation pour la perte d’emploi et un revenu minimum pour les familles les plus démunies. Sur tout cela, nous sommes encore loin du compte.

- Ces réformes sont justement alignées dans le temps avec des deadlines qui courent jusqu’en 2026, et certaines d’entre elles ne peuvent se faire sans le RSU...

- Quand la décision politique est forte, quand on a affaire à des partis politiques qui portent réellement le changement, et qui sont capables de le mettre en œuvre, les choses peuvent changer rapidement.

J’ai fait partie de plusieurs gouvernements qui nous disaient, à chaque fois que l’on parlait du soutien direct, que c’était quelque chose d’impossible à mettre en place, notamment à cause de la difficulté du ciblage. Mais quand la crise du Covid est apparue, qu’il a fallu absolument soutenir les gens, le système s’est mis en place en deux mois. Tout le système a été informatisé, les gens n’avaient même pas besoin de se déplacer dans les administrations pour toucher leur indemnité de 800 ou 1.200 dirhams. Ça a donc pu être fait. Il y a peut-être eu 10% des gens qui ont trafiqué, c’est sûr, mais cela existe dans tous les pays du monde, c’est un taux d’erreur qui existe et peut être corrigé.

Tout cela pour vous dire que l’on est aujourd’hui face à un déficit de volonté politique de prendre en charge une situation, de développer une approche qui puisse créer les conditions d’une mobilisation sociale. On ne peut pas continuer à vivre dans une société où il n’y a que du mécontentement.

Je veux prendre l’exemple de la rentrée scolaire. Avec la situation sociale qu’ils vivent, un certain nombre de pays européens ont décidé, soit de faire agir l’outil fiscal, douanier, soit d’aller toucher aux bénéfices des opérateurs pétroliers pour distribuer des aides aux populations. Le dernier en date à l’avoir fait est Olaf Scholz, le chancelier allemand, qui n’est ni communiste, ni socialiste convaincu, mais libéral. La même chose a été déclarée par Sanchez, Macron et d’autres dirigeants. Ces instruments ont été utilisés de façon à ce que l’on donne des primes aux familles pour la rentrée scolaire, des primes anti-inflation, etc. Chez nous, rien de cela n’a été fait, ni même déclaré.

20 milliards de DH de recettes fiscales supplémentaires

Le gouvernement a annoncé avoir récolté 20 milliards de dirhams supplémentaires sur les recettes fiscales par rapport à ce qui était prévu. Ils ont bien évidemment injecté cet argent dans la compensation, mais n’aurait-il pas fallu réserver un budget de cinq, ou même trois milliards, pour des aides directes aux plus nécessiteux, surtout en cette rentrée scolaire ? C’est un geste politique simple à faire, mais qui peut apporter au gouvernement du soutien populaire. Pourquoi cela n’a pas été fait ? Parce que l’on est face à un gouvernement qui manque d’imagination.

Je ne le dis pas parce qu’on est dans l’opposition, mais parce que le pays a aujourd’hui besoin que cette situation sociale soit prise à bras le corps. Les pays européens qui sentent que l’hiver va être dur, difficile sur le plan économique, apportent dès à présent des solutions parce qu’ils savent qu’ils auront encore plus de difficultés s’ils perdent le soutien populaire, l’opinion publique. Les nôtres, on a l’impression que ce sens politique est absent chez eux, surtout dans ce contexte où on est obligé de renforcer le front intérieur.

Même les hommes d’affaires marocains vous tiendront le même discours. Ils nous disent qu’ils ne sentent pas le soutien gouvernemental, qu’ils résistent par leurs propres moyens. Heureusement qu’il y a une capacité de résilience chez le peuple marocain et chez un certain nombre d’acteurs économiques. Cette résilience ne pourra pas tenir éternellement ; les véritables difficultés commenceront à apparaître dès l’année prochaine.

PPS : j’ai demandé à mes camarades de me laisser partir. Je ne ferai pas acte de candidature.

- Vous avez annoncé ce week-end la date du prochain congrès, les 11, 12 et 13 novembre à Bouznika. Et la question que tout le monde se pose, c’est si vous allez réellement quitter la direction du parti ou rempiler pour un nouveau mandat…

- La grande question, très honnêtement, ce n’est pas celle-là. Nous avons tenu un comité central ce week-end où j’ai dit aux membres du parti de ne pas tomber dans ce piège. Le PPS est un parti à forte identité, avec des origines communistes, et qui veut garder son identité socialiste, rester profondément ancré dans la gauche marocaine, contribuer autant que faire se peut à l’union de la gauche. C’est un parti qui a un projet démocratique, un projet politique, qui a parfois rencontré des résistances et peut même prendre des coups.

Il faut donc avoir une direction politique, comme nous l’avons toujours eue, qui puisse résister à tout cela, mettre en œuvre ce projet. Cela n’est pas lié à un seul homme, mais à une force militante collective qui porte ce projet et n’accorde pas la primauté au parcours personnel, à l’opportunisme.

On ne peut pas résumer le prochain congrès à la simple question de l’identité du secrétaire général.

Pour essayer justement de contribuer à ce que cette volonté collective puisse s’imposer, et que le parti trouve au sein de cette volonté collective l’équipe qui formera le bureau politique et ensuite un homme ou une femme secrétaire général(e), j’ai demandé à mes camarades de me laisser partir.

Et pour rester conforme à ce que j’ai déclaré, je ne ferai pas acte de candidature, je ne me porterai pas candidat. Maintenant, le congrès est souverain. J’espère que d’ici là émergeront de nouvelles figures et qu’il sera possible de dégager une ou un secrétaire général au sein de cette instance collective. La période des candidatures s’ouvre au mois d’octobre. A ce moment-là, libre à ceux qui pensent qu’ils peuvent emporter le consensus de se présenter. C’est tout ce que je souhaite du plus profond de mon cœur. Et je suis très sincère.

Cela étant dit, je dois mener ma responsabilité jusqu’au bout. Il est évident, et je l’ai dit ça aussi, que je ne peux pas me permettre de tourner le dos au parti quel que soit ce qui se passera lors du prochain congrès. On n’achève pas plus de quarante ans de militantisme en disant que le parti ne vous intéresse plus. Cela voudrait dire que j’ai failli à tout ce que j’ai défendu durant ces quarante années.

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