Commentant la situation épidémiologique sur LinkedIn, le coordonnateur du Centre national des opérations d’urgence de santé publique au ministère de la Santé, le Dr Mouad Mrabet, a indiqué que le Maroc passait rapidement du niveau orange (modéré) au niveau faible de transmission du SARS-CoV-2 dans sa version Omicron.

Le nombre de nouvelles contaminations a diminué de 52% entre la semaine du 14 au 20 février et les précédentes, a-t-il précisé. Le taux de positivité hebdomadaire des tests a, lui, diminué de 7% à 3,5%. Quand au taux de reproduction effectif du virus (Rt), il est actuellement de 0,79.

Selon le Dr Mrabet, l’amélioration concerne toutes les régions du Maroc, mais certaines provinces sont toujours au niveau modéré (orange).

L’amélioration concerne aussi bien les nouvelles contaminations que les cas de Covidose grave et les décès.

En effet, les nouveaux cas de Covidose grave ont baissé de 49,3%, avec 222 nouvelles admissions en réanimation et soins intensifs durant la même semaine, contre 300 sorties après amélioration de l’état clinique.

Le Dr Mrabet a également relevé une réduction de 40% du nombre de décès hebdomadaires. Le taux de mortalité spécifique hebdomadaire est de 3.1/1.000.000 habitants. Chez les non-vaccinés, il est de 11,7/1.000.000 Hts.

Pour conclure, le Dr Mrabet précise que la vague Omicron n’est pas encore achevée. Une autre semaine du niveau vert est nécessaire pour rester conforme aux règles d’évaluation du niveau de transmission. Aussi, les quelques provinces de niveau orange vont très probablement passer au niveau vert, a-t-il noté.

La probabilité d’émergence d’un nouveau variant préoccupant n’est pas nulle

Sur l’éventualité d’une période post ou inter-vague, le Dr Mrabet estime qu’il est actuellement impossible de faire des prédictions, et appelle à la vigilance. "La probabilité d’émergence d’un nouveau variant préoccupant n’est pas nulle", souligne-t-il.

Le virus se transmet actuellement de manière faible au niveau de la majorité des provinces et préfectures, mais aucune province ne connaît une transmission nulle, rappelle encore le responsable.

Le risque de contamination est là ; le risque de Covidose grave est donc là également et le risque de décès n’est pas nul, poursuit le Dr Mrabet.

Pour réduire significativement ces risques, le responsable insiste sur la poursuite de la vaccination et le respect des mesures barrières, notamment chez ou en présence de personnes vulnérables, ainsi que dans les endroits peuplés ou les espaces fermés. Il appelle également à se faire rapidement tester en cas d’apparition de signes évocateurs, notamment chez les personnes vulnérables.