Banques. Le taux des impayés devrait monter à 10% selon Abdelaziz Enasri
Expert international en gestion des risques, Enasri estime que cette montée des impayés nécessitera un effort de provisionnement de plus de 18 milliards de dirhams en 2020. Ce qui affectera lourdement les résultats des banques et nécessitera de grandes opérations de renflouement de leurs fonds propres.
Banques. Le taux des impayés devrait monter à 10% selon Abdelaziz Enasri
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Naceureddine Elafrite
Le 2 juillet 2020 à 15h08
Modifié 10 avril 2021 à 22h44Expert international en gestion des risques, Enasri estime que cette montée des impayés nécessitera un effort de provisionnement de plus de 18 milliards de dirhams en 2020. Ce qui affectera lourdement les résultats des banques et nécessitera de grandes opérations de renflouement de leurs fonds propres.
Montées fin mai à 8%, selon les données publiées mercredi 1er juillet par Bank Al Maghrib, les créances en souffrances devront continuer sur leur tendance haussière sur le reste de l’année. Fondateur du cabinet parisien Blue Cap, spécialisé dans la gestion des risques financiers, Abdelaziz Enasri estime que ce taux passera dans le scénario le plus optimiste à 10% d’ici fin 2020.
Une conséquence directe de la crise du Covid-19. “A fin mai, le chiffre de 8% ne reflète pas la situation des impayés qui doivent être plus importants dans la réalité. Car le processus de provisionnement au sein des banques prend en moyenne trois mois. Les vrais chiffres ne vont apparaître qu’à partir de juillet”, tient-il à souligner.
Cette casse dans les crédits bancaires ne proviendra pas, selon lui, des crédits distribués depuis fin mars pour le soutien aux entreprises, car cette catégorie est majoritairement garantie par l’Etat. En cas de défaillance, les banques sont couvertes, et c’est le contribuable qui paiera les pots cassés, comme nous l’expliquait Saâd Bendidi dans une récente interview. (...)
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