Saham Assurance : plus de 100 millions de dirhams investis dans la Digital Factory

Sara El Hanafi | Le 28/2/2019 à 15:18

Un an après son lancement, on sait à présent que la Digital Factory a nécessité un investissement de plus de 100 millions de dirhams. Un bijou sur lequel le top management de Saham Assurance table pour "créer un gap vis-à-vis des concurrents dans la façon d'exercer le métier".

 

Cela fait un peu plus d’une année que la Digital Factory de Saham Assurance a été lancée.

Présentée en janvier 2018 à la presse par l'ancien patron de la compagnie Moulay M’hamed Elalamy, ce bijou de la transformation digitale fait aussi la fierté du nouvel actionnaire de l'entreprise, le sud-africain Sanlam.

Christophe Buso, Directeur général de Saham Assurance, a profité de la conférence de présentation des résultats 2018 de la compagnie pour faire le point sur les réalisations de cette petite usine de transformation digitale, depuis sa création.

Tout d'abord, un chiffre que notre interlocuteur révèle avec une hésitation bien visible : l’investissement engagé dans cette unité dépasse les 100 millions de dirhams. Mais Buso ainsi que l’équipe qu’il dirige semblent convaincus de sa rentabilité et de son impact sur les bénéfices globaux de l’entreprise. Des impacts qui se font déjà ressentir selon le top management.

"MyAuto", repenser l'assurance automobile

Une des réalisations de la Digital Factory a été la création d’un outil permettant d’optimiser considérablement la souscription, le renouvellement ainsi que le suivi et la gestion du sinistre matériel Auto, regroupé sous le vocable "MyAuto".

"Dans notre démarche de digitalisation nous nous sommes intéressés d’abord au métier de l’automobile", explique Christophe Buso, n'oubliant pas de mentionner que Saham Assurance est leader du marché sur cette branche.

"Quand un client vient dans une agence Saham Assurance aujourd’hui, et qu’il veut souscrire à un contrat auto, la procédure est différente de ce qui se faisait avant", ajoute-t-il.

Pour lui, la digitalisation des processus opérationnels liés à cette étape là permet de faire au client des propositions plus adaptées à ses besoins, et ce grâce à un travail effectué en amont autour de ses données.

"Cela nous permet d’aller plus vite dans la souscription, permettant aussi à nos agents d’économiser du temps", se réjouit Christophe Buso.

Celui-ci ajoute que le second terrain de travail de MyAuto est la fidélisation des clients : "Avoir des clients c’est bien, mais les garder c’est encore mieux. Tout le monde sait qu’il est plus coûteux de prospecter de nouveaux clients", martèle le patron de Saham Assurance.

Il explique qu’un travail important a été fait dans ce sens avec les agents pour développer des systèmes qui leur permettent d’être plus performants au moment de renouvellement des contrats.

"Ces systèmes leur permettront de ne jamais louper des renouvellements de contrats, avec des outils comme des SMS envoyés à tous les clients pour leur rappeler qu’il y a une échéance de leur contrat auto qui arrive", explique-t-il.

D’une autre part, la gestion du sinistre Auto se retrouve elle aussi altérée par ces changements digitaux.

"Nous avons là aussi changé la façon avec laquelle les agents peuvent suivre la gestion d’un sinistre, puisqu’ils ont en ligne maintenant toutes les étapes relatives à ce procédé. Le client peut également suivre ces étapes à travers son smartphone, mais aussi accéder à moult fonctionnalités de suivi", explique Christophe Buso.

Un déploiement global de ces solutions d'ici fin avril

Le nouveau patron de Saham Assurance affirme que les réalisations de la Digital Factory commencent à porter leurs fruits, pas uniquement en termes d’amélioration du parcours client ou de digitalisation des processus, mais également en termes d’outils de détection de fraude.

Christophe Buso ajoute par ailleurs que ces solutions digitales seront déployées à travers tout le réseau de la compagnie d’ici fin avril.

"D’ici là, nous pensons qu’on aura fait un gros pas en avant, et qu’on aura recréé un grand gap vis-à-vis de nos concurrents dans notre façon d’exercer le métier " lance Buso.

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