Après le baccalauréat, nombre d'élèves et leurs parents peinent à choisir une filière ou une université/école, notamment dans le secteur public qui accueille l'essentiel des effectifs.

Dans une réponse, mardi 12 juin, au groupe parlementaire de l'Istiqlal à la Chambre des conseillers, le ministre de l'Education nationale explique les mesures prises ou en cours de déploiement pour aider les élèves à faire leur choix:

- Un service central dédié à l'orientation est mis en place au niveau des académies régionales et des universités, pour recevoir les élèves et leurs parents;

- Des circulaires sont publiées annuellement détaillant la cartographie universitaire, les détails des formations et des conditions d'accès aux établissements. Ces circulaires sont publiées sur le site du ministère et disponibles au niveau des lycées, académies et universtiés;

- Le guide "Horizons et carrières: guide de l'enseignement et de la formation au Maroc" est mis à jour annuellement;

- Un portail national d'orientation est en cours de préparation (réalisé à 95%) et sera disponible dès le début de la prochaine année scolaire (2018-2019);

- Participation des universités et des écoles supérieures aux forums nationaux et régionaux de l'orientation après-bac;

- Augmentation de 50% du nombre de sièges (30.000 contre 20.000 en 2016-2017) des facultés de médecine, de pharmacie et de médecine dentaire, des écoles nationales de commerce et de gestion, des écoles nationales des sciences appliquées, des facultés des sciences et de techniques et des écoles supérieures de technologie;

- Un système d'information national unifié est en phase de test, pour la sélection des candidats aux grandes écoles. Il est basé sur la moyenne obtenue aux examens de bac régional et national. Ce système devrait être opérationnel à partir de l'année universitaire 2019-2020.

Dans l'objectif de limiter les différences en matière de sélection pour l'accès aux grandes écoles, le ministre rappelle l'adoption d'un nouveau système de calcul depuis l'année scolaire 2016-2017, basé à 75% sur l'examen national du bac, et à 25% sur l'examen régional. Le calcul de la note de contrôle continu a été abandonné .