L’éditorialiste et auteur Abdelmalek Alaoui défend le dossier marocain pour l’organisation de la Coupe du monde 2026. Selon lui, "le vote de cette semaine (mercredi 13 juin) pour déterminer l’hôte du Mondial 2026 ressemble beaucoup à une bataille classique entre David et Goliath".

Deux candidatures sont en compétition, celle du Maroc, et la candidature conjointe USA-Canada-Mexique. M. Alaoui explique que "si le tournoi se tient en Amérique, les retombées économiques seront énormes". A côté des trois pays de l’Amérique du Nord (USA-Canada-Mexique), "le Maroc est une nation hôte minuscule".

Selon lui, "il est logique que United 2026 soit le favori, mais le vote (du 13 juin) est plus que cela. C’est un choix entre l’esprit sportif et la rivalité, entre l’inclusivité et la division, entre élever ceux dans le besoin et enrichir les riches". C’est également un choix "entre accepter ou rejeter la vision du monde de Trump". Le choix du 13 juin pourrait également débarrasser la FIFA d’une réputation de corruption constante.

Par ailleurs, le mauvais comportement du président américain peut jouer en faveur du Maroc. 

"Trump s’est rendu lui-même une partie ignominieuse du processus". En effet Donald Trump a implicitement menacé les pays qui soutiennent la candidature marocaine en avril dernier. 

"Les États-Unis ont mis au point un projet FORT avec le Canada et le Mexique pour la Coupe du monde 2026. Ce serait dommage que les pays que nous avons toujours soutenus fassent campagne contre la candidature nord-américaine. Pourquoi soutiendrions-nous ces pays quand ils ne nous soutiennent pas (y compris à l'ONU)", avait-il déclaré dans un tweet. 

Par ailleurs, "une considération extrêmement importante pour toute Coupe du monde est la délivrance de visas et la facilité de voyage pour les participants et les supporters des nations concurrentes". La politique anti-immigration mise en place par Trump depuis son arrivée au pouvoir "laissera des dizaines de milliers de fans de football sans sommeil". 

"Si le monde récompense les États-Unis du président Donald Trump avec la Coupe du monde, il pourrait aussi bien lui donner un prix Nobel de la paix", poursuit Abdelmalek Alaoui.

Quant au Maroc, c'est "le pays le plus visité d'Afrique, avec des règlements de visas les plus détendus du monde, et mérite pleinement sa réputation en tant que nation hospitalière". 

Egalement, le Maroc "est le mieux positionné géographiquement pour permettre au tournoi 2026 et aux annonceurs de capter l'audience la plus large possible".

"La Coupe du monde aidera le Maroc à accélérer son développement, à créer des emplois pour les Marocains et les résidents étrangers et à attirer davantage de touristes et d'investisseurs étrangers", conclut-il.

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