Des solutions “vertes” pour mieux répondre aux besoins en eau

Face aux besoins croissants en eau, faut-il construire de nouveaux barrages et des stations d'épuration? Pas forcément, répond l'ONU, qui propose de s'inspirer beaucoup plus de la nature.

Des solutions “vertes” pour mieux répondre aux besoins en eau

Le 19 mars 2018 à 10h55

Modifié 19 mars 2018 à 10h55

Face aux besoins croissants en eau, faut-il construire de nouveaux barrages et des stations d'épuration? Pas forcément, répond l'ONU, qui propose de s'inspirer beaucoup plus de la nature.

Des processus naturels peuvent "agir comme régulateurs, nettoyeurs et fournisseurs d'eau", a expliqué lors d'une conférence de presse à Paris Richard Connor, rédacteur en chef du rapport annuel des Nations unies sur ce sujet, rapport officiellement présenté ce lundi 19 mars à Brasilia où se tient le 8e forum mondial de l'eau.

Près de la moitié de la population mondiale - 3,6 milliards de personnes - vit dans des zones où l'eau peut manquer au moins un mois par an. Ce nombre pourrait atteindre 5,7 milliards en 2050, selon ce rapport. Alors que la demande augmente, surtout dans les pays en développement, les réserves souterraines s'épuisent, pompées principalement pour l'irrigation, et la qualité de l'eau se dégrade, polluée par les eaux usées industrielles et municipales et les produits chimiques agricoles, avertit l'ONU.

Face à cette situation, compter sur les infrastructures "grises", fruit du génie civil, ne suffit plus, selon ONU-Eau et l'Unesco. Pas question de s'en passer complètement, mais il faut chercher "la meilleure combinaison" entre infrastructures "grises" et "vertes", a indiqué Richard Connor en présentant ce rapport.

Les solutions consistant à préserver des écosystèmes ou à copier des processus naturels ont déjà fait leur preuve, a assuré le scientifique.

Depuis deux décennies, la municipalité de New York a développé une politique originale de protection des trois bassins versants qui alimentent la ville et ses 8,5 millions d'habitants: elle participe à des programmes de préservation des forêts et rémunère des agriculteurs pour leurs bonnes pratiques, moins polluantes.

Résultat: New York "reçoit une des eaux les plus propres des Etats-Unis", selon Richard Connor, tout en économisant 300 millions de dollars par an sur son traitement.

Autre exemple, en Egypte: un projet pilote de zones humides aménagées à Bilbeis, à 55 kilomètres au nord du Caire, a permis de traiter des eaux usées et d'irriguer des eucalyptus, tout en étant "moins onéreux" que les solutions habituelles d'épuration.

"Ces solutions sont rentables" et "ne coûtent pas plus cher", a insisté M. Connor.

(Avec AFP)

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