Etude. Quelle place occupe la finance participative dans l’esprit des Marocains?
Kantar TNS a réalisé une enquête sur les banques participatives au Maroc avec pour objectif d’avoir une idée sur la place qu’occupe cette industrie financière dans l’esprit des Marocains et comment se projettent-ils vis-à-vis d’elle.
Etude. Quelle place occupe la finance participative dans l’esprit des Marocains?
Partager :
-
Pour ajouter l'article à vos favorisS'inscrire gratuitement
identifiez-vousVous possédez déjà un compte ?
Se connecterL'article a été ajouté à vos favoris -
Pour accéder à vos favorisS'inscrire gratuitement
identifiez-vousVous possédez déjà un compte ?
Se connecter
E. M. B.
Le 7 décembre 2017 à 19h18
Modifié 11 avril 2021 à 2h44Kantar TNS a réalisé une enquête sur les banques participatives au Maroc avec pour objectif d’avoir une idée sur la place qu’occupe cette industrie financière dans l’esprit des Marocains et comment se projettent-ils vis-à-vis d’elle.
Le cabinet Kantar TNS a présenté ce 7 décembre une partie de la première enquête sur les banques participatives au Maroc qu’il vient de réaliser. C’est une enquête téléphonique réalisée auprès de 1.003 individus âgés de 18 ans et plus et avec une marge d’erreur évaluée à 3%, selon les initiateurs de l’étude.
"L’objectif pour nous était de savoir dans un premier temps quelle place occupe la finance participative dans l’esprit des Marocains et comment ils se projettent vis-à-vis de cette nouvelle industrie financière", explique Driss Farissi, Directeur Général de Kantar TNS Maroc.
Ce qui ressort en premier lieu de cette enquête, c’est qu’un très grand nombre de Marocains ne font pas la différence entre finance participative et finance islamique. Parmi les personnes questionnées, 7% ont déjà lu, vu ou entendu parler de la finance participative et 21% répondent aussi par l’affirmative quand la question concerne la finance islamique. "Cette réponse prouve qu’il y a un grand effort d’éducation et de vulgarisation à faire pour une meilleure compréhension", ajoute le DG du cabinet.
Une fois les explications livrées sur la finance participative, les réponses des personnes questionnées deviennent plus logiques. D’ailleurs, 34% d’entre elles se disent prêtes à souscrire pour des produits commercialisés dans le cadre de cette nouvelle industrie financière.
"Ce ne sont là que les intentions déclarées des personnes à qui nous avons posé la question. Il est possible que cela ne se traduise pas dans la réalité", précise Driss Farissi.
Pour ce qui est de l’image qu’ont les Marocains sur la finance participative, il s’avère que deux tiers l’approchent d’une façon assez factuelle. Sur les personnes interrogées, 28% estiment que c’est une bonne chose qui c’est en ligne avec nos valeurs, mais il ne faut pas y aller les yeux fermés et 39% attendent à être convaincus.
"Nous avons aussi relevé des personnes passionnées. Par exemple, 25% qui estiment que la finance participative est attendue au Maroc depuis très longtemps puisqu’en adéquation avec les valeurs de la population. À l'inverse, 8% pensent que la finance participative est juste une ruse de marketeur pour mieux vendre en exploitant la religion", explique le DG du cabinet.
Trouvez plus de détail dans un aticle publié sur LeBoursier.ma
Vous avez un projet immobilier en vue ? Yakeey & Médias24 vous aident à le concrétiser!