Tunisie: un “chef” de Da'ech tué près de la frontière algérienne
Un "chef" de l'organisation Da'ech, qui projetait des attentats pendant Ramadan en Tunisie, a été tué, dimanche 28 mai, dans une opération "préventive" à Kasserine (nord), non loin de la frontière algérienne, indique le ministère tunisien de l'Intérieur.
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admin
Le 29 mai 2017 à 11h03
Modifié 29 mai 2017 à 11h03Un "chef" de l'organisation Da'ech, qui projetait des attentats pendant Ramadan en Tunisie, a été tué, dimanche 28 mai, dans une opération "préventive" à Kasserine (nord), non loin de la frontière algérienne, indique le ministère tunisien de l'Intérieur.
Une unité spéciale de la Garde nationale (gendarmerie) a, en effet, tendu une embuscade à "un dangereux terroriste suspecté d'être un dirigeant de l'organisation Da'ech, retranché au mont Salloum depuis 2014", explique la même source.
Il "faisait l'objet de 11 mandats d'arrêt auprès des différents services de sécurité pour son implication dans des actes terroristes", ajoute la même source, notant que son identité sera établie définitivement après l'analyse de l'ADN.
Une source judiciaire a révélé aux médias locaux qu'il serait question de Houssem Tlithi, un jeune de 20 ans en fuite depuis 2014 au Mont Salloum.
Au cours de cette opération menée à proximité de la commune de Hassi Ferid, à une vingtaine de kilomètres du chef-lieu éponyme de la wilaya, les services de sécurité ont blessé un accompagnateur du dirigeant terroriste et arrêté un élément de soutien logistique à ce groupe.
Ils ont également saisi des munitions et des explosifs devant servir aux plans terroristes prévus durant Ramadan.
Dans la même région, l'armée a éliminé, en février dernier, deux terroristes retranchés dans les hauteurs, en profitant de la densité de la forêt et la proximité de la frontière algérienne.
Il y a près d'un mois, deux "terroristes" ont été tués et 4 autres arrêtés au terme d'un violent accrochage avec les forces de sécurité dans la ville de Sidi Bouzid (centre).
Les monts Chaambi, Salloum et Semmama sont le théâtre, depuis 2012, d'affrontements entre l'armée et les groupes armés, en particulier la phalange Okba Ibn Nafaa, branche locale d’Aqmi, tenue pour responsable de plusieurs attaques dans le pays.
Le président Béji Caid Essebsi a décidé de proroger d’un mois l’état d’urgence, à compter du 16 mai courant, en raison "des exigences" de la lutte antiterroriste.
(Avec MAP)
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