Tati au Maroc n’est pas impacté par le redressement judiciaire en France
Le magasin de la marque Tati à Casablanca n’a rien à craindre de la procédure de redressement judiciaire en France. Le groupe Aksal connaîtra son futur partenaire une fois la procédure de redressement achevée.
Tati au Maroc n’est pas impacté par le redressement judiciaire en France
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E.M.B.
Le 2 mai 2017 à 18h11
Modifié 2 mai 2017 à 18h11Le magasin de la marque Tati à Casablanca n’a rien à craindre de la procédure de redressement judiciaire en France. Le groupe Aksal connaîtra son futur partenaire une fois la procédure de redressement achevée.
"Le redressement judiciaire de Tati en France n’entraine pas du tout le même sort pour l’enseigne au Maroc, parce que ce sont deux structures juridiques indépendantes". Ce sont les mots de Michel Rességuier, président d'Agora Distribution, maison-mère de Tati, joint par Médias24 ce mardi 2 mai.
Le dirigeant s’est voulu rassurant quant à l’avenir du magasin de la marque française au Maroc et de ses employés.
"Les salariés du magasin Tati à Casablanca n’ont, a priori, rien à craindre par rapport aux potentiels repreneurs", rassure le président du groupe. Avant d’ajouter que "la bonne nouvelle, c’est que les repreneurs s’intéressent tous au développement à l’international de Tati et seront prêts à poursuivre les partenariats".
La direction d'Agora Distribution a confirmé ce mardi 2 mai que le processus de redressement judiciaire pourrait être effectif dès cette semaine, alors que sept offres de reprise partielle sont actuellement sur la table.
"Si nous avons demandé au tribunal l’ouverture d’une procédure de redressement judiciaire, c’est bien pour pouvoir céder nos activités sous forme de reprise partielle d’activité. Actuellement, nous avons sept offres en provenance de candidats intéressés par des cessions partielles d’actif", nous explique le président d'Agora Distribution. La demande a été faite le vendredi 28 avril par l'entreprise et adressée au tribunal de commerce de Bobigny.
A ce jour, sept offres de reprise partielle ont été présentées. A l'exception de l'offre du fondateur de Gifi, Philippe Ginestet, les noms et les projets de reprise des différents candidats n'ont pas été dévoilés. Philippe Ginestet propose de reprendre 100 magasins Tati, dont celui historique de Barbès à Paris, et environ 1.200 salariés. Il continuerait d'exploiter la marque Tati.
Un nouveau partenaire pour Aksal
Pour rappel, le magasin de la marque française à bas prix installé au Morocco Mall de Casablanca est le fruit d’une joint-venture entre la maison mère française et le groupe Aksal. L’entreprise marocaine suit, selon Michel Rességuier, l’évolution du dossier Tati.
Car si tout se passe bien, le groupe présidé par Salwa Idrissi Akhannouch, devrait connaître son futur partenaire dans quelques mois. "La première vague de décision interviendra à la mi-juin et nous serons en mesure de proposer à Aksal un nouveau partenariat à ce moment-là", explique Michel Rességuier à Médias24.
En d’autres termes, une fois la cession des actifs Tati actée c’est une autre étape qui commencera pour Aksal. "Les partenariats de Tati à l’étranger devraient être reconstruits pour être reconduits avec le nouvel actionnaire de la maison mère", explique le président d'Agora Distribution.
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