Tanger est prête à accueillir la MedCop22
A une semaine de l’ouverture de la MedCop à Tanger, qui se tiendra lieu les 18 et 19 juillet, le président de la région Tanger Tétouan Al Hoceima, Ilyas El Omari, affirme que la ville du Détroit est prête à accueillir cet événement international, qui réunira 25 délégations étrangères et 2.000 participants.
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Mohammed Berrahou
Le 11 juillet 2016 à 14h57
Modifié 11 juillet 2016 à 14h57A une semaine de l’ouverture de la MedCop à Tanger, qui se tiendra lieu les 18 et 19 juillet, le président de la région Tanger Tétouan Al Hoceima, Ilyas El Omari, affirme que la ville du Détroit est prête à accueillir cet événement international, qui réunira 25 délégations étrangères et 2.000 participants.
Durant 2 jours, hommes politiques, collectivités locales, associations et entreprises, se sont donné rendez-vous à Tanger, pour discuter autour de tables rondes à l’occasion de la MedCop22. C'est un des événements phares qui précèdent la 22e conférence des parties de la convention cadre des Nations-Unies sur les changements climatiques (Cop22), qui se déroulera du 7 au 18 novembre à Marrakech.
"Nous sommes prêts"
"La ville est prête à accueillir la MedCop. Tout a été mis en place pour garantir la bonne tenue de cet événement. L’objectif est de rassembler les pays de la région méditerranéenne pour dialoguer ensemble, afin de trouver des solutions communes à l’impact du changement climatique", explique Ilyas El Omari ce lundi 11 juillet à Casablanca, lors d'une conférence de presse sur la MedCop Climat.
Sur 10.000 m², l’installation se trouvant dans la zone des hôtels Movenpick et Tarik, sur la route de Malabata, permettra d’accueillir plus de 2.000 participants. Un premier chapiteau sur le parking de l’hôtel Movenpick d’une capacité de 1.000 personnes abritera les séances d’ouverture et de clôture de la conférence.
De l’autre côté, une salle de side-events, d’une capacité d’accueil de 100 places et une autre de 300 places sont quasiment finalisées. Quant aux travaux de mise en place des espaces VIP, de restauration et de dîner de Gala, ainsi que d’autres pour le Back-Office, la presse et le plateau TV, ils sont presque terminés.
Six grands débats, dix ateliers thématiques
Au programme de la MedCop Climat, six grands débats, dix ateliers thématiques, sept grands événements et douze side-events.
Selon les organisateurs, les grands débats s’articuleront autour des engagements méditerranéens, des nouvelles formes de coopération, de la transition climatique dans la région, du climat, du développement économique et des emplois, ou encore de la transition énergétique et de la transformation de l’espace urbain face aux enjeux climatiques.
Pour ce qui est des ateliers, les thématiques qui seront traitées sont l’alliance, l’eau, l’énergie, la sécurité alimentaire face au changement climatique, le transport maritime en Méditerranée, la construction et l'habitat, l’économie verte, entre autres.
Quant aux grands événements, ils porteront sur l’éducation, l’enseignement et la formation, l’innovation et les start-ups, la migration, les mobilités humaines ou encore la justice climatique.
Enfin, les side-events porteront sur la Smart City (ville intelligente), le numérique et la créativité territoriale, les médias et les négociations climatiques, le droit et changements climatiques, pour ne citer que ces thématiques.
En ce qui concerne la couverture médiatique, une centaine de journalistes des médias nationaux, méditerranéens, africains et internationaux tous types confondus sont invités.
"Les déchets d’Italie? J’ai écrit au chef du gouvernement"
Les journalistes présents lors de cette conférence, n’ont pas manqué l’occasion de ressortir au président de la région Tanger-Tétouan-Hoceima, Ilyas El Omari, un sujet d’actualité ces derniers jours: l’importation des déchets d’Italie. Le SG du PAM n’a pas souhaité donner son avis.
"Je suis ici en tant que président de région pour parler de la MedCop. Je ne souhaite pas polémiquer. Tout ce que je peux vous dire, c’est que j’ai adressé une lettre au chef du gouvernement pour dire ce que j’en pense. Dès que j’aurai un retour de sa part, je vous en ferai part".
Le numéro 1 du parti du tracteur estime qu’il ne "dispose pas des moyens qui lui permettraient de déterminer avec précision le danger pour l’environnement que représente cette importation. Ce qui est certain, c’est que notre pays n’est pas, n’a jamais été et ne sera jamais une poubelle".
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