Chaque jour qui passe apporte un nouveau lot de missiles tirés par des journaux algériens sur le Maroc.

Pour expliquer la paix dont jouit le royaume, le journal L'Expression avance une explication: une alliance entre le Maroc, Daech et Al Qaida.

"De nombreux indices convergent vers l'existence d'une alliance diabolique entre le Maroc, Daech et Al Qaîda" pour épargner au royaume des attentats terroristes, indique dimanche le journal L’Expression.

"Le Maroc a-t-il passé un deal avec Daesh et Al Qaîda pour préserver la manne financière" engrangée par le secteur du tourisme?, s’interroge le journal.

"La question se pose sérieusement aujourd'hui, de nombreux indices convergent vers l'existence de ce type d'alliance diabolique, le marché de la drogue étant un des aspects qui renforce la conclusion d'un pacte entre le Makhzen et ces groupes terroristes islamistes", affirme le journal.

Le journal rappelle qu’un contingent de plus de 2.000 Marocains sont partis faire le djihad en Syrie et en Irak sous la bannière de Daesh ou d'Al Qaîda, deux organisations terroristes internationales rivales, qui sèment la terreur et la mort. 

"Une bombe à retardement, qui jusqu'à maintenant semble avoir été désamorcée, alors que la Tunisie voisine où l'embrigadement est moindre a été ciblée par deux attentats parmi les plus sanglants de son histoire en l'espace de trois mois", fait constater le journal. Le journal qui ne connaît pas ses chiffres, ignore donc que les contingents tunisiens sont de 3.000 combattants jihadistes en Syrie et Iraq.

"Frappant au coeur son industrie touristique, qui demeure une des activités économiques principales du pays. Une caractéristique commune avec le Maroc, qui attire bon an mal an quelque 10 millions de touristes, ce qui lui permet d'engranger une manne financière de près de 8 milliards de dollars (en 2013)", ajoute le journal.

"Une cible potentielle mise sous le boisseau par les groupes islamistes armés, qui peuvent en faire une monnaie d'échange", sachant que les autorités marocaines redoutent que le retour massif de ces terroristes au pays ne s'accompagne d'une vague d'attentats.

Bref, L'Expression regrette que le tourisme marocain n'ait pas été ciblé par des attaques.