Adil Benhamza: “Voilà ce que nous allons dire au ministre de l’Intérieur“
La semaine prochaine, Mohamed Hassad accueillera les leaders de 30 partis politiques pour recueillir leurs suggestions sur la préparation du processus électoral. Lundi, le ministre de l’intérieur devra affronter l’Istiqlal et l’USFP qui veulent le délester d’une partie de ses attributions.
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Samir El Ouardighi
Le 6 juillet 2014 à 16h09
Modifié 6 juillet 2014 à 16h09La semaine prochaine, Mohamed Hassad accueillera les leaders de 30 partis politiques pour recueillir leurs suggestions sur la préparation du processus électoral. Lundi, le ministre de l’intérieur devra affronter l’Istiqlal et l’USFP qui veulent le délester d’une partie de ses attributions.
Après la réunion du 18 juin dernier avec les partis politiques sous la supervision politique du chef du gouvernement, c’est au tour du ministre de l’Intérieur de prendre en charge la gestion technique des échéances électorales en invitant chaque leader politique séparément à sa table (de réunion).
Les rencontres qui démarreront lundi au siège du ministère de l’intérieur donneront la parole à tous les chefs des partis politiques pour qu’ils fassent part de leurs propositions au sujet du processus électoral.
Le ministre de l’intérieur débutera ses consultations par un plat de résistance, en recevant en même temps Driss Lachgar de l’USFP et Hamid Chabat de l’Istiqlal le lundi 7 juillet à 13 heures car ils ont une position commune sur le dossier électoral.
D’entrée de jeu, l’istiqlalien Adil Benhamza déclare à notre rédaction que le département de Hassad veut respecter les convenances car il est accusé, à raison selon lui, de tous les maux qui pourrissent la bonne tenue des élections. Il n’a donc d’autre choix que d’essayer de trouver un consensus politique en organisant des tables rondes avec les partis politiques.
Le porte-parole du PI déclare que si son parti sera bien présent à cette consultation, il n’en attend cependant rien de concret car cette prise de contact sera simplement l’occasion de réitérer leurs positions connues qui vont à l’encontre de celles du ministre de l’intérieur.
Il nous rappelle que son parti a rédigé une proposition de loi pour créer une instance indépendante de contrôle des élections qu’il assure plus crédible que l’administration territoriale dirigée par le ministre de l’intérieur.
Cette instance réclamée aussi par l’USFP a vocation à se substituer au ministère pour gérer des points litigieux du dossier électoral: renouvellement des listes des votants, contrôle de la tenue des scrutins et des campagnes électorales, constat des infractions et annonce des résultats des scrutins.
La création de cette instance est nécessaire selon lui, car le ministère de l’intérieur n’inspire pas confiance au parti de la balance pour gérer les élections vu que sa neutralité n’a jamais été assurée dans le passé.
Mohamed Hassad est sommé de transférer une partie de ses prérogatives à cette instance pour assurer une plus grande transparence et garantir l’impartialité du processus électoral.
L’Istiqlal réclame que ce ministère ne monopolise plus l’organisation des échéances électorales sans quoi le parti n’hésiterait pas à mettre à exécution sa menace de boycotter les futurs scrutins.
En réaction à ces accusations, une source autorisée du ministère de l’intérieur nous déclare que les discussions seront sans tabou aucun et porteront sur tout le volet organisationnel des élections: Mode de scrutin, sort des listes électorales, maintien ou pas de la carte d’électeur, découpage électoral et création ou non d’une instance indépendante de contrôle des élections …
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