La nouvelle session parlementaire commence par une semaine de vacances
Rachid Talbi Alami n’arrive pas à faire démarrer les travaux de la Chambre des Représentants. La réunion qui devait consacrer officiellement tous les présidents des groupes parlementaires dont Ahmed Zaidi pour l’USFP a encore une fois été reportée.
La nouvelle session parlementaire commence par une semaine de vacances
Partager :
-
Pour ajouter l'article à vos favorisS'inscrire gratuitement
identifiez-vousVous possédez déjà un compte ?
Se connecterL'article a été ajouté à vos favoris -
Pour accéder à vos favorisS'inscrire gratuitement
identifiez-vousVous possédez déjà un compte ?
Se connecter
Samir El Ouardighi
Le 20 avril 2014 à 15h47
Modifié 20 avril 2014 à 15h47Rachid Talbi Alami n’arrive pas à faire démarrer les travaux de la Chambre des Représentants. La réunion qui devait consacrer officiellement tous les présidents des groupes parlementaires dont Ahmed Zaidi pour l’USFP a encore une fois été reportée.
L’indécision de Rachid Talbi Alami, nouveau président, face au forcing de Driss Lachgar pour imposer sa candidate Hasnae Abou Zaid paralyse toujours l’ouverture des débats parlementaires.
La crise provoquée par la bataille des chefs de l’USFP perturbe la bonne marche des affaires de la chambre basse. Prévue pour mardi, puis jeudi, enfin pour ce vendredi, la réunion avec les chefs des groupes parlementaires a été une nouvelle fois reportée.
Une semaine après l’ouverture de la session parlementaire de printemps, le bureau du parlement n’est toujours pas en mesure d’entamer ses travaux et ne pourra le faire qu’après avoir validé la liste des partis représentés au parlement.
La liste Zaidi qui a obtenu la majorité des voix des députés de l’USFP provoque l’opposition paralysante de Driss Lachgar qui veut imposer de force la liste de Hasna Abou Zaid désignée de manière inédite par la commission administrative de son parti
Sollicité par notre rédaction, le nouveau président du parlement Rachid Talbi Alami n’a pas répondu. La crise interne de l’USFP a abouti à une mini crise institutionnelle qui constitue une première dans l’histoire de l’institution législative.
Pour l’instant, on ne peut pas dire que Talbi Alami ait fait preuve d’autorité pour résoudre un conflit interne à un parti politique qui n’a que peu à voir avec le travail de l’institution qu’il préside. Au point de donner l’impression que l’on cherche davantage une porte de sortie pour Driss Lachgar qu’à mettre la Chambre des Représentants en état de marche.
Aux dernières nouvelles, les présidents de groupes seront réunis dimanche et la première session plénière aura lieu lundi.