Karim Ghellab, candidat au perchoir : «Le Raja a bien battu le Brésil !»
L’actuel président du parlement marocain a annoncé officiellement sa candidature au perchoir mardi 8 avril. Accompagné des présidents des 4 groupes parlementaires de l’opposition, contre toute logique arithmétique, Karim Ghellab croit en ses chances d'être élu.
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Samir El Ouardighi
Le 9 avril 2014 à 16h24
Modifié 9 avril 2014 à 16h24L’actuel président du parlement marocain a annoncé officiellement sa candidature au perchoir mardi 8 avril. Accompagné des présidents des 4 groupes parlementaires de l’opposition, contre toute logique arithmétique, Karim Ghellab croit en ses chances d'être élu.
Lors d’une conférence de presse mardi 8 avril, le président de la chambre basse a confirmé sa participation au scrutin qui devra élire vendredi 11 avril le prochain président du parlement marocain.
Soutenu par l’ensemble de l’opposition USFP-PAM-PI-UC, il s’est attelé à prouver le bien-fondé de sa candidature à un deuxième mandat à la tête de la chambre des représentants et ce pour le reste de la législature actuelle.
Si d’après lui le candidat de la majorité Rachid Talbi Alami part favori, ce n’est qu’une question de point de vue. L'outsider qu’il est peut provoquer la surprise. A l’appui de ses dires, il cite avec force conviction la victoire inattendue du Raja sur le Brésil lors de la dernière coupe du monde des clubs !
Il assure qu’avec la nouvelle constitution, sa candidature est logique car le parlement est une institution indépendante du gouvernement dont les membres sont libres d'élire à la présidence de la Chambre un des leurs et ce, indépendamment de leur appartenance à la majorité ou à l'opposition.
Pour se donner bonne contenance, il cite les exemples de pays lointains comme les Etats-Unis, le Canada et le Mexique dont le perchoir serait attribué d’office à un membre de l’opposition.
Même si l’opposition est en rangs serrés derrière sa personne, il apparaît cependant peu probable qu’il accède à la présidence du parlement. La majorité gouvernementale dispose de l’avantage numérique au sein de la première chambre et sa candidature semble être plus un baroud d’honneur qu’autre chose.