Jlec veut se mettre aux énergies renouvelables
Le PDG de Jlec a annoncé que sa compagnie va se développer dans les énergies propres, notamment l’hydraulique et l’éolien. Le premier producteur privé d’énergie veut profiter de la croissance de la consommation au Maroc.
Jlec veut se mettre aux énergies renouvelables
Partager :
-
Pour ajouter l'article à vos favorisS'inscrire gratuitement
identifiez-vousVous possédez déjà un compte ?
Se connecterL'article a été ajouté à vos favoris -
Pour accéder à vos favorisS'inscrire gratuitement
identifiez-vousVous possédez déjà un compte ?
Se connecter
Omar Radi
Le 4 mars 2014 à 15h25
Modifié 27 avril 2021 à 22h25Le PDG de Jlec a annoncé que sa compagnie va se développer dans les énergies propres, notamment l’hydraulique et l’éolien. Le premier producteur privé d’énergie veut profiter de la croissance de la consommation au Maroc.
Abdelmajid Iraqui Houssaini, PDG de Jorf Lasfar Energy Company, filiale de Taqa et premier producteur privé d’énergie au royaume, a annoncé que son entreprise, jusque-là opérant exclusivement dans l’énergie thermique, ira à l’assaut du marché des énergies renouvelables, notamment éolienne et hydraulique. Le management de la compagnie n’a cependant pas donné plus de précisions (voir infographie du mix énergétique à horizon 2020), “nous sommes en train d’étudier plusieurs projets que nous annoncerons à une date ultérieure” a expliqué Iraqui Houssaini.
Par ailleurs, la maison-mère de Jlec, Taqa, avait déjà soumissionné au projet éolien Wind, qui produira à terme 850 MW et ce, en partenariat avec la filiale énergétique de SNI, Nareva. “Notre ambition est de transformer Jlec en plateforme d’investissement énergétique et d’investir d’autres compétences mais également d’autres terrains” a déclaré Omar Alaoui M’hammedi, le responsable de la communication financière.
Les besoins du Maroc en électricité croissent annuellement de 7%. D’ici 2020, la demande doublera et elle quadruplera à l’horizon 2030.
Prévision : des bénéfices en hausse
Comparés à l’exercice précédent, les résultats de Jlec font ressortir une baisse substantielle de ses principaux agrégats financiers : près d’un milliard de DH de moins de chiffre d’affaires, 300 millions de DH de moins sur le résultat opérationnel et un bénéfice net en baisse de 130 millions de DH.
Selon Omar Alaoui M’hammedi, “la comparaison dont il faut tenir compte dans notre activité économique est celle rapportée aux prévisions fixées”. Ces dernières ont été rendues publiques lors de la note d’information relative à l’entrée de Jlec à la Bourse de Casablanca. Sous ce prisme, la donne change, et l’on remarquera une amélioration de la marge d’exploitation ainsi que du résultat net.
En outre, suivant les prévisions de Jlec sur les prochains exercices, celle-ci détachera des dividendes à ses actionnaires d’ici 2018, année ou le revenu par action atteindra 36,40 DH.