Casablanca : mobilisation contre la Sonadac

Les habitants de l’ancienne médina, dont les logements vont être démolis pour faire place à l’avenue royale, estiment que les appartements qu’on leur propose sont trop chers. Selon eux, les 200.000 DH demandés sont hors de portée de leur budget.  

Casablanca : mobilisation contre la Sonadac

Le 28 janvier 2014 à 11h08

Modifié 28 janvier 2014 à 11h08

Les habitants de l’ancienne médina, dont les logements vont être démolis pour faire place à l’avenue royale, estiment que les appartements qu’on leur propose sont trop chers. Selon eux, les 200.000 DH demandés sont hors de portée de leur budget.  

Lundi  27 janvier, sur le coup des 11 heures, 400 familles se sont rassemblées devant le siège de la Société nationale de l'aménagement collectif (Sonadac). « Nous avons organisé une marche depuis l’ancienne médina jusqu’au boulevard d’Anfa », raconte Hamid Hidani, membre du Collectif des habitants de l’ancienne médina, un corps constitué d’un représentant de chacun des quartiers de la zone.

Les riverains doivent quitter leur logement pour laisser place au projet de l’avenue royale qui reliera la place Mohammed V à la mosquée Hassan II. Ce projet entraîne la démolition de 3.376 constructions et le relogement de 12.000 ménages.

Les représentants des quartiers ont été reçus par Saad Laachfoubi, le directeur général de la Sonadac. « Il nous a servi une discours de langue de bois », souligne notre interlocuteur. Sollicité par Medias24, Saad Laachfoubi n’a toujours pas répondu à notre requête.

L’élément déclencheur de cette mobilisation : des visites des autorités locales demandant aux  habitants de quitter leur logement menaçant ruine.

Les réactions ne se sont pas fait attendre. « Nous revendiquons le prix de 100.000 DH pour l’acquisition de nos nouveaux logements au lieu des 200.000 DH demandés. »

 « C’est d’ailleurs à 100.000 DH que le promoteur Al Omrane a déjà vendu à une partie des habitants de l’ancienne médina. Nous demandons l’application de ce même tarif », ajoute-t-il.

Le calcul des riverains est des plus simples. « Le coût du crédit et des charges notariales et d’enregistrement font que nous devrions nous acquitter d’un montant de 1.700 DH de traite mensuelle. Nous n’en avons pas les moyens », précise Hamid Hidani.

Le projet initial de relogement prévoyait de transférer les habitants au sein de la ville nouvelle de Nassim sur une superficie de 316 hectares. «Aujourd’hui, on nous impose Dar Bouazza », précise Hamid Hidani.

 


 

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