Le Maroc a accueilli 10 millions de touristes en 2013
Le Maroc a toujours la cote auprès de ses marchés émetteurs. C’est ce que révèlent les résultats de l’activité touristique de 2013. Pour l’année en cours, on prévoit d’accueillir 10,7 millions.
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Bilal Mousjid
Le 24 janvier 2014 à 17h23
Modifié 24 janvier 2014 à 17h23Le Maroc a toujours la cote auprès de ses marchés émetteurs. C’est ce que révèlent les résultats de l’activité touristique de 2013. Pour l’année en cours, on prévoit d’accueillir 10,7 millions.
Des recettes qui progressent de 2 % ! Des arrivées qui bondissent de 6 %, accompagnées d’une augmentation de plus de 9 % des nuitées ! Manifestement, l’année 2013 ne fut pas éprouvante pour l’activité touristique. Loin s’en faut. Le secteur, le deuxième contributeur au PIB, a drainé quelque 59 milliards de dirhams, dépassant même le record de 2011 (58 MM).
Près de 10 millions de touristes (9,9 millions exactement) ont visité le Maroc au cours de l’année écoulée, la barre symbolique de la Vision… 2010! Les principaux marchés émetteurs sont la France, l’Espagne, le Royaume Uni, l’Italie, l’Allemagne... Mais c’est le marché local qui tient le haut du pavé avec près de 27 %.
Qu’en est-il du taux d’occupation? Selon les estimations de la Confédération nationale du tourisme, il avoisine 44 %. Marrakech, la première destination touristique du royaume, est la seule ville qui ait réussi à tirer son épingle du jeu avec un taux oscillant autour de 52 %.
S’il est vrai que l’on est bien loin des objectifs de la Vision 2020, il n’en demeure pas moins que, dans un contexte économique marqué par la crise, il s’agit d’un exploit, qui servira désormais “d’étalon“. «Nous tablons d’ailleurs sur 10,7 millions de touristes en 2014», nous confie une source autorisée au sein de la Confédération national du tourisme (CNT).
A moins que le budget dédié à la promotion, qui n’est plus que de 678 millions de DH contre 820 millions en 2013, ne freine cet élan. Du côté de la CNT, on ne l’entend pas de cette oreille: «Les recettes de la nouvelle taxe aérienne, dont la moitié ira à la promotion nous permettront de compenser la baisse du budget».
A moins que la nouvelle imposition, décriée par toutes les compagnies low cost, n’entrave à son tour la croissance du secteur.