Les haras nationaux ouvrent leurs portes aux passionnés du cheval
L’opération organisée par la Sorec, du 8 janvier au 7 février, sera l’occasion de découvrir les races chevalines nationales, dont le cheval barbe, l’unique race 100% marocaine, et les purs-sangs arabes et anglais.
Les haras nationaux ouvrent leurs portes aux passionnés du cheval
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Najat Sghyar
Le 7 janvier 2014 à 10h41
Modifié 7 janvier 2014 à 10h41L’opération organisée par la Sorec, du 8 janvier au 7 février, sera l’occasion de découvrir les races chevalines nationales, dont le cheval barbe, l’unique race 100% marocaine, et les purs-sangs arabes et anglais.
N’est pas éleveur de chevaux qui veut ! Pour se lancer dans le business du cheval, il faut avoir la patience d’un lourd investissement en temps et en argent, disposer des infrastructures spécialisées et des ressources humaines qualifiées, connaître les besoins alimentaires et sanitaires spécifiques au cheval et ne pas s’attendre à un retour immédiat ou même certain sur investissement. Pour résumer, dixit Mohammed Oussidhoum, directeur du haras national d’El Jadida, « il faut beaucoup de temps et d’argent, et surtout, il faut être passionné ».
Certes, l’intérêt des Marocains pour le cheval est ancestral. Les plus grandes conquêtes arabes se sont faites au dos des plus belles montures, on s’émerveille encore devant le pas de la garde royale montée et l’assaut des cavaliers de la fantasia. Tout le monde n’a pas les moyens de s’offrir des cours d’équitation, mais personne ne reste indifférent devant le cheval.
Pourtant, on ne peut pas encore parler de véritable industrie marocaine du cheval, à l’instar des pays du Golfe. Les Qataris investissent davantage, et le Maroc a pris du retard. Toutefois, il a déjà mis un pied à l’étrier depuis quelques années : les infrastructures en ruine héritées de la période coloniale font peau neuve. Le haras de Marrakech et celui d’Oujda ont déjà été rénovés, le haras national d’El Jadida a été complètement rasé et est actuellement en travaux.
Pour les professionnels du cheval, la création d’une société publique, la Sorec (Société royale d’encouragement du cheval) pour tenir les rênes de la filière a été globalement bénéfique. « Certes, il y a encore beaucoup de choses à corriger, nous confie M. Oussidhoum, mais la Sorec a réussi à remettre en selle une filière longtemps délaissée par le ministère de l’Agriculture ». Aujourd’hui, la Sorec travaille toujours sous l’égide du ministère mais dispose désormais de prérogatives élargies par une initiative royale.
L’équipe de la Sorec, dont le directeur général Omar Skalli, et l’ensemble du staff technique et vétérinaire, sera donc en tournée à travers les 5 haras du royaume (le 8 janvier à Meknès, le 18 janvier à Bouznika, le 25 janvier à El Jadida, le 30 janvier à Oujda et le 7 février à Marrakech), et s’attèlera à la tâche de conseiller, former et soutenir les éleveurs marocains.
Les haras, qui regroupent plus de 300 étalons, ou chevaux mâles reproducteurs appartenant à l’Etat, sont mis à la disposition des éleveurs, le plus souvent gracieusement, pour la reproduction équine (naturelle grâce aux saillies organisées dans les 43 stations de monte, ou artificielle grâce à l’insémination), l’identification des races par contrôle génétique ou encore la délivrance des documents d’accompagnement des chevaux, qui attestent du pedigree du cheval.
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